vendredi 13 avril 2018

La psychiatrie en Algérie … une histoire racontée

13.04.18





En juillet 1962, un flux, une vague d’Algériens souffrant de troubles psychiatriques afflue à la clinique «L’Hermitage», abandonnée par ses propriétaire, puis nationalisation et transformation de celle-ci en clinique universitaire «Drid Hocine», du nom d’un infirmier qui avait été exécuté par l’OAS ; enfin, mise en place progressive d’un enseignement pour les infirmiers, les psychologues et les médecins. «Il y avait énormément de gens qui perdaient la raison et présentaient des troubles psychiatriques.
Un nombre important. Une situation alarmante». Martine Timsit, neuropsychiatre, docteur en Sciences, Promo Soins, Impasse Mirabeau à Toulon, en France, témoigne de ses premiers pas en psychiatrie. Des bouffées délirantes de personnes qui perdaient la raison de façon très brutale. Martine Timsit ne trouvait pas de mots pour décrire la souffrance psychologique et psychiatrique des Algériens juste au moment de la proclamation de l’indépendance. Ça sonne comme si logique que ces troubles sont directement liés au traumatisme de la guerre de Libération.

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