lundi 26 mars 2018

« L’art du documentaire » Guy SELIGMANN avec Alain Vanier

Logo Beaux Arts de Paris


Lundi 9 Avril 2018, 17h-19h : 

amphi du mûrier

Né en 1939, Guy Seligmann a fréquenté très tôt les salles obscures. À Rome, il a côtoyé Roberto Rosselini qui recommandait à la jeune génération de faire «la grande école du xxe siècle», la télévision. Figure de l’Ortf dont il est l’un des représentants syndicaux (Cgt), tout en restant proche du cinéma grand amateur d’arts et adepte d’une télévision inventive, Guy Seligmann devient un pionnier du mélange des genres. 

En instillant dans ses œuvres les codes de la fiction et en expérimentant le docu-fiction (Mazamet, la ville rayée de la carte, 1975), il insuffle avant l’heure des inventions sur le mode des installations-video comme dans Mattamorphoses (1987). À noter dans sa filmographie Vivre à Bonneuil (1974), un film sur l’école expérimentale dirigée par Maud Mannoni qui obtiendra le statut d’hôpital de jour après la diffusion du film. 

Auteur prolifique à la longévité remarquable – pas moins de 677 occurrences sur le site Inamediapro –, il est aussi l’un des maîtres d’œuvre de quelques émissions-cultes comme Dim Dam Dom, Écran Blanc et Rideau Rouge, Le Grand Studio, Les Repères de l’Histoire ou Parole de cinéaste. Réalisateur de documentaires scientifiques, il est notamment l’auteur de Les Particules élémentaires (1989), récompensé par le Prix Nobel Georges Charpak. Il est à l’origine de la création de la Scam (Société civile des auteurs multimédia) qu’il a présidée plusieurs fois.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire