samedi 3 février 2018

Morbihan. La Sécu prête à rembourser les séances de psychologue

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02 février 2018 

La Sécurité sociale du Morbihan est l’une des trois caisses primaires d’assurance-maladie à proposer aux psychologues de signer avec eux une convention, pour rembourser des séances réalisées sur prescriptions médicales. À expérimenter si les professionnels adhérent.


Depuis longtemps, les psychologues réclament que leurs séances puissent être remboursées. Par ailleurs, la Sécurité sociale lutte contre l’importante consommation de psychotropes par la population française, en incitant les médecins généralistes à en prescrire moins. La prise en charge à 100% de la psychothérapie est une alternative aux médicaments, qui pourrait être proposée, à titre expérimental, durant trois ans. La Sécurité sociale propose actuellement aux psychologues du Morbihan, mais aussi de Haute-Garonne et des Bouches-du-Rhône, de signer des conventions leur permettant d’être remboursés et de participer à l’expérience. 
Sur prescriptions médicales

Jusqu’à présent, seules les consultations auprès d’un médecin psychiatre étaient remboursées ou lorsque les personnes se faisaient suivre en centre médico-psychologique. Si l’expérience est mise en place, un patient qui se présenterait chez son médecin pour un souci de santé mentale pourrait se voir prescrire un certain nombre de séances chez un psychologue en cabinet privé.
Sans conditions de ressources, le patient, âgé entre 18 et 60 ans, serait pris en charge à 100 %. Dans un premier temps, une séance de 45 minutes permettrait d’évaluer le besoin. La personne pourrait ensuite se voir prescrire jusqu’à 20 séances, avec la liste des psychologues conventionnés. Elle n’aurait aucun frais à avancer, le professionnel se faisant directement rembourser. Le but est de réduire les dépenses de la Sécurité sociale, liées aux souffrances psychiques qui touchent de plus en plus de personnes, qu’elles soient d’ordre privé ou professionnel, en faisant baisser la consommation d’antidépresseurs, d’anxiolytiques et de somnifères, qui ont des effets indésirables et entraînent des dépendances. La démarche vise également à faire baisser les jours d’arrêt de travail. Appliquée dans d’autres pays, elle a pu montrer qu’1 euro remboursé en psychothérapie équivaudrait à 2 euros économisés.



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