lundi 5 février 2018

Galerie Vincent et moi : l’art au-delà de la maladie mentale

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Galerie Vincent et moi : l’art au-delà de la maladie mentale | 3 février 2018 | Article par Jessica Lebbe
L’artiste invitée Christine Simard, l’artiste du programme Vincent et moi Johanne Vallée et l’art-thérapeute Stéphanie Mélançon, réunies au vernissage des expositions Amalgame émotionnel et Paysages oniriques le 19 janvier dernier.  Crédit photo: Jessica Lebbe

Depuis 2001, le programme Vincent et moi de l’Institut universitaire de santé mentale a permis à une quarantaine d’artistes, ayant eu un suivi psychiatrique, d’exposer le fruit de leur création en art. Si l’art peut être thérapeutique pour les participants, l’objectif du programme est aussi de démystifier la maladie mentale.

Il y avait toujours des dessins et des peintures sur le bord de la porte dans l’ancien atelier de l’Institut. François Bertrand [le fondateur de la Galerie Vincent et moi] y passait régulièrement et il voyait des œuvres super belles. Il se disait  »ça n’a pas de bon sang qu’elles ne soient pas exposées ». De là, ça a vraiment été la motivation pour faire sortir les œuvres », raconte Stéphanie Mélançon, agente de planification, programmation et recherche du programme Vincent et moi, à propos de la fondation du programme d’accompagnement artistique.

D’une première exposition avec six artistes en hébergement au CIUSSS en 2001, Vincent et moi accompagne aujourd’hui une quarantaine d’artistes et détient une importante collection de près de 1000 œuvres, dont bon nombre d’entres elles sont exposées dans les couloirs de l’Institut. Ces dernières sont d’ailleurs accessibles par un système de prêt pour qu’elles puissent voyager dans des organismes publics, dans les bureaux des employés du CIUSSS ou dans le secteur privé sur contribution financière.

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