lundi 19 février 2018

Des psychiatres dénoncent la réduction de services à l'Institut en santé mentale de Québec

   



Isabelle Porterà Québec


L’absence de médecins les soirs et fins de semaine à l’Institut universitaire en santé mentale de Québec (IUSMQ) est inacceptable et risquée, dénoncent des dizaines de psychiatres et collègues d’autres disciplines dans une lettre ouverte au Devoir.
« Alors que le fléau des maladies mentales est de plus en plus pris au sérieux dans la population avec les sorties publiques d’Alexandre Taillefer ou de Samuel Archibald, des décisions administratives ne vont pas dans la bonne direction », écrivent les signataires de la lettre.
« Nos patients se retrouvent sans couverture médicale soirs, nuits et fins de semaine en cas de complications relatives à leur condition psychiatrique, dont l’abus de drogue, une tentative de suicide ou une réaction sévère à la médication. »
Le Devoir révélait mardi qu’à compter de la fin mars, il n’y aurait plus de médecin le soir après 16 h, la nuit et la fin de semaine à l’IUSMQ. Un médecin sera de garde, mais sur appel.

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