vendredi 5 janvier 2018

Plus de concours pour les kinés, mais une sélection toujours drastique

Depuis la rentrée 2017, il faut valider une première année en Paces, en Staps ou en sciences pour espérer intégrer un institut de formation en masso-kinésithérapie.

LE MONDE  | Par 
En France, 47 établissements, publics ou privés, forment au métier de masseur-kinésithérapeute.
En France, 47 établissements, publics ou privés, forment au métier de masseur-kinésithérapeute. BenJam / CC BY 2.0

C’en est définitivement terminé du concours PCB (physique, chimie et biologie) pour intégrer un institut de formation en masso-kinésithérapie (IFMK). Depuis la rentrée 2017, la totalité des 47 établissements qui forment les futurs kinés les recrutent après une année de Paces (première année commune aux études de santé), une première année de licence en Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives) ou en sciences. Dès 1989, une expérimentation avait permis à plusieurs établissements de se passer de concours, mais c’est un arrêté de 2015 qui a imposé à tous les instituts de rentrer dans le rang en 2017.

« Cela met fin à une inacceptable sélection par l’argent », se réjouit Yann Plantade, élu de la Fédération nationale des étudiants en kinésithérapie (FNEK), dont c’était une revendication de longue date. Entre les frais d’inscription au concours – jusqu’à 150 euros, une manne pour certains IFMK, d’autant que le métier attire toujours plus de jeunes – et le coût d’hébergement, l’addition pouvait être salée pour les aspirants kinés qui tentaient parfois leur chance auprès de plusieurs établissements en France.


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