mardi 30 janvier 2018

Des œuvres singulières pour commencer une collection

La maison d’enchères Tajan organise le 30 janvier une vente dédiée à l’Art Brut, l’art naïf et la Neuve Invention. Une manière de mettre dans un même panier des artistes qui n’ont pas grand-chose en commun.

LE MONDE  | Par 
Adolf Wolfli (1864-1930), « Der Harzformige Nitnixa und Dohrh », crayons de couleur et crayons sur papier estimé entre 26 000 et 32 000 euros.
Adolf Wolfli (1864-1930), « Der Harzformige Nitnixa und Dohrh », crayons de couleur et crayons sur papier estimé entre 26 000 et 32 000 euros.

Théorisée en 1945 par l’artiste Jean Dubuffet, l’appellation Art Brut désigne des artistes singuliers supposés indemnes de toute culture. Une catégorie vaste, où l’on retrouve aussi bien des marginaux tenus pour fous, des autodidactes, des simples d’esprit tourmentés, mais aussi des créateurs très sophistiqués. Pour Jean Dubuffet, l’Art Brut devait échapper au marché. Ce dernier l’a pourtant rattrapé comme en témoigne l’enchère de 672 500 dollars (542 340 euros) décrochée par un dessin de l’Américain Henry Darger, dans la vente d’Art Brut de Christie’s le 19 janvier à New York.

Louis Soutter (1871-1942), « Hote (diable s’asseyant) », encre sur papier, estimé entre 80 000 et 100 000 euros.

Louis Soutter (1871-1942), « Hote (diable s’asseyant) », encre sur papier, estimé entre 80 000 et 100 000 euros. LEA GRYZE


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