mercredi 27 décembre 2017

Violences faites aux femmes : le porno a chaud aux fesses

Par Catherine Mallaval et Virginie Ballet  

«You’re Gonna Be Late for the Tea» (2016).

Dans la foulée de l’affaire Weinstein et de #balancetonporc, Emmanuel Macron a annoncé vouloir réguler les sites X, accusés de pervertir la jeunesse jusque dans les cours d’école. Une nécessaire moralisation ou une vaine diabolisation ?

Dans son grand plan d’éradication des violences faites aux femmes, annoncé le 25 novembre, Emmanuel Macron met en joue les sites pornos qui pollueraient la jeunesse française. Dès l’enfance. Et le Président d’expliquer qu’«unissant monde virtuel, stéréotypes, domination et violence, la pornographie a trouvé, grâce aux outils numériques, un droit de cité dans nos écoles. La consommation s’en est banalisée». Et d’ajouter que «la pornographie a franchi la porte des établissements scolaires, comme naguère l’alcool ou la drogue. Nous ne pouvons pas d’un côté déplorer les violences faites aux femmes et de l’autre fermer les yeux sur l’influence que peut exercer sur de jeunes esprits un genre qui fait de la sexualité un théâtre d’humiliation et de violences faites à des femmes qui passent pour consentantes».


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