lundi 11 décembre 2017

Quel engagement politique public peut-il se faire au nom de la psychanalyse ?



le 3 février 2018, de 9h30 à 18h

 

au 1er étage du café-restaurant Les grandes marches
6 place de la Bastille, 75012 Paris

La moitié des œuvres de Freud interroge l’anthropologie, notamment la Psychologie des foulesTotem et TabouMoïse et le monothéisme. Ces œuvres permettent d’avoir un point de vue inédit sur le déroulement de l’histoire, et sur les formes politiques qu’il prend. Comment comprendre – par exemple – le « populisme » sans la Vatersehnsucht, cet amour du père qui divise le « peuple » et peut le ramener au pire, alors qu’il n’a rien à perdre ?

Pendant les derniers mois d’effervescence politique, bien des psychanalystes se sont engagés. Leur conscience de citoyen les y amena. Mais leur titre de « psychanalyste » pouvait-il leur servir d’argument ? Il est vrai que certains excès verbaux ou des prises de positions publiques n’ont pas aidé, mais plutôt obscurci, l’apport de la psychanalyse dans la Cité. Mais sur le fond, n’est-il pas juste de penser que la psychanalyse est à même d’apporter un point de vue unique sur la politique ?

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