Cet article problématise le fait que le phénomène de panique, considéré comme un trouble en psychiatrie, est de plus en plus diagnostiqué sur la base de sa dimension biologique. Il questionne le réductionnisme et la prétention d’universalité de cette approche à la lumière du pragmatisme du langage. Après une description historico-conceptuelle du phénomène de panique, il souligne, à partir de ses différentes interprétations, que le trouble panique n’a pas toujours existé, mais que son sens est construit à partir d’un contexte socioculturel donné.
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