mercredi 27 décembre 2017

Le déjà-vu défie les méthodes scientifiques

Julie Schupbach    18 décembre 2017 



La science demeure incapable d’expliquer le phénomène de déjà-vu. Outre un manque de connaissances sur les mystères du cerveau, ce sont aussi des lacunes dans les outils d’analyse qui retardent l’enquête.

Marcher dans la rue puis d’un seul coup, être saisi de cette sensation étrange. L’impression d’avoir déjà vu la scène et d’en connaître par avance les moindres détails. Le sentiment est surprenant, inqualifiable, suscitant souvent l'incrédulité. Plus de deux personnes sur trois prétendent en avoir déjà fait l’expérience, mais aucune théorie ne semble être en mesure de l’expliquer. Tour d’horizon des idées scientifiques face à la question.
En l’an 300, le philosophe saint Augustin, se questionnait déjà sur le sujet. Certains écrits parlent ensuite de communion avec les ancêtres, d’autres de rêves prémonitoires, ou encore des souvenirs erronés. On doit d’ailleurs l’introduction du terme déjà-vu au médium – et philosophe – français Michel Boirac, en 1876. Plus récemment, c’est à la neurologie de suggérer des explications. Finie la subjectivité, place à l’expérimentation.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire