La vie ne s'arrête pas avec une maladie mentale !
Melinda Boulai
21 décembre 2017
Les bénéficiaires du programme ont fait le point
sur leur vie après un an. Tous ont vu un mieux-être.
(W.T/France-Antilles)
Dominique ne s'est même pas rendu compte qu'elle sombrait dans la dépression. Elle pense d'abord à la fatigue, au surmenage. Au fil des mois, elle sent que quelque chose ne va pas. « Je sentais bien qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. J'ai commencé à me replier sur moi-même, à me confiner à la maison... » .
La jeune femme, avec l'aide de son père, accepte de se faire hospitaliser durant plusieurs mois. « J'avais perdu 15 kilos. Je commençais à délirer, à perdre la mémoire. Je ne pouvais plus me prendre en charge. Je ne voulais pas m'habiller, me coiffer » raconte-t-elle aujourd'hui sans honte. Sa dépression l'éloigne de tout : son compagnon, son travail... « Je ne voulais plus voir ma famille, sortir de chez moi » . La femme souriante et dynamique qu'elle était va se transformer en une femme renfermée, quasiment éteinte. Après son hospitalisation, Dominique va continuer sa prise en charge au centre médico-psychologique (CMP) de Sainte-Marie. « C'est là que j'ai commencé à comprendre ce qui se passait dans ma tête, notamment avec la psychologue, Madame Lucien » . Marie-Hélène souffre elle aussi de dépression.
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