vendredi 17 novembre 2017

Education : « Le bien-être s’enseigne et se cultive » (sic !)

Selon Richard J. Davidson, chercheur en psychologie, le cerveau de l’enfant peut se former aux émotions.

LE MONDE | 

Richard J. Davidson ©UW-Madison University Communications. Photo by: Jeff Miller.
Richard J. Davidson ©UW-Madison University Communications. Photo by: Jeff Miller. Jeff Miller/U of Wisconsin-Madison
Directeur du Center for Healthy Minds de l’université de Madison (Etats-Unis), où il est professeur de psychologie et psychiatrie, Richard J. Davidson a ­réalisé d’importants travaux sur les émotions et le cerveau, qu’il perçoit comme un muscle capable de changer intentionnellement.

Sur quoi vous appuyez-vous ­pour ­affirmer que le bien-être s’apprend comme le vélo ou le piano ?

Le travail de notre laboratoire et celui d’autres scientifiques du monde entier nous aident à comprendre le fonctionnement de l’esprit et à déterminer des stratégies pour améliorer notre bien-être émotionnel et physique. La ­recherche sur le cerveau et l’ensemble du corps nous apporte de plus en plus de preuves permettant d’affirmer que le bien-être est une compétence. Le ­concept de neuroplasticité – c’est-à-dire le fait que nos expériences ­façonnent de nouvelles connexions dans notre cerveau – permet de ­regarder le cerveau comme un muscle qui peut être exercé comme n’importe quel autre muscle de notre corps.

Nous pouvons changer intentionnellement et littéralement notre cerveau. Tout comme nous pouvons apprendre le piano ou le vélo, la pratique de la ­méditation offre l’opportunité de « construire » de saines habitudes de fonctionnement de notre cerveau de nature à améliorer notre bien-être.

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