mardi 10 octobre 2017

Nos pratiques soignantes réinterrogées

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Philippe Denormandie. , Chirurgien orthopédique, directeur relations santé MNH Group

La féminisation de la médecine est bien une réalité. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les femmes-médecins seront majoritaires d’ici cinq ans, représentant 70 % des étudiants sur les bancs des facultés de médecine. Les femmes exercent autant comme médecin généraliste que spécialiste, elles s’installent plus tôt que les hommes, préfèrent l’exercice en groupe et le salariat. Mais, au-delà de ces chiffres, il est indispensable de s’interroger sur l’impact de cette féminisation sur notre organisation de la santé.
Si la littérature scientifique française est assez pauvre sur le sujet, des travaux, notamment anglo-saxons, révèlent que des patients pris en charge par une femme médecin interniste auraient moins de risque de mortalité ou de ré-hospitalisation. Des échanges plus riches et plus globaux avec les patients, une meilleure qualité d’écoute, un plus grand respect des recommandations pourraient expliquer ses résultats. 

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