lundi 18 septembre 2017

Luca, une cellule, un monde et nous

TRIBUNE LES INÉDITS DU CNRS
Par Patrick Forterre, Biologiste, professeur à l’université Paris-Sud, au sein de l’Institut de biologie intégrative de la cellule (I2BC) et à la tête d’une unité de l’Institut Pasteur. — 
Représentation de la double hélice de l'ADN.
Représentation de la double hélice de l'ADN. 
Photo Reuters

Même s’il vient de fêter les 20 ans de son baptême, l’existence du dernier ancêtre commun à tous les êtres vivants remonte à plus de 3 milliards d’années. Et on sait de mieux en mieux à quoi il ressemblait…

La biologie moléculaire l’a établi au siècle dernier : tous les êtres vivants partagent les mêmes grosses molécules porteuses d’information (ADN, ARN et protéines), et le même code génétique pour transférer l’information entre ces molécules. Cette unité du monde vivant indique une origine commune, un ancêtre possédant toutes ces caractéristiques. En clin d’œil à Lucy, celui-ci a été baptisé Luca (acronyme de l’expression anglaise Last Universal Common Ancestor) lors d’un colloque international organisé en France par la Fondation des Treilles en 1996.


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