jeudi 7 septembre 2017

Le « djihadisme » : une maladie mentale ?


6 septembre 2017



Quand Gérard Collomb veut faire de la psychiatrie un auxiliaire de police.
[...] Prévenir pour soigner ou prédire pour surveiller et enfermer ?
Faire de la psychiatrie un outil de maintien de l'ordre, au service de politiques sécuritaires n'est pas nouveau. Gérard Collomb ne fait que reprendre à son compte et étendre à la « lutte contre le terrorisme » le discours et les politiques de Nicolas Sarkozy dites de « prévention de la délinquance ».
Celui ci n'avait cessé d'exploiter les faits divers où étaient impliquées des personnes ayant reçu des soins psychiatriques, et l'émotion légitime qu'ils suscitent, pour attiser les peurs et imposer une législation répressive.
Jouant délibérément sur les mots, les politiques dites de « prévention de la délinquance », ne cherchent pas à prévenir une maladie ou la traiter le plus précocement possible. Elles prétendent « prévenir » un acte délictueux ou criminel, en soumettant à un étroit contrôle, voire en enfermant une partie de la population désignée comme « à risque ».

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire