mardi 12 septembre 2017

Infanticide de Berck : «Quelque chose a agi en moi pour assassiner ma fille»

Par Julie Brafman, envoyée spéciale à Douai — 

Le procès de Fabienne Kabou, jugée pour l'assassinat de son bébé de 15 mois, s'est ouvert vendredi devant la cour d'appel du Nord, à Douai. La question de la folie a d'emblée marqué les débats.

Fabienne Kabou s’assoit dans le box des accusés de la cour d’appel du Nord. Elle porte des lunettes noires, une veste impeccable et une jolie jupe. Son chignon ramassé dans le bas du cou flatte son visage aux traits fins et aux pommettes bien dessinées. Elle écoute la présidente, Anne Cochaud-Doutreuwe : «Vous êtes jugée pour des faits graves, vous encourrez une peine importante. Il est important que vous puissiez vous exprimer librement.» Fabienne Kabou répond poliment : «Merci madame.» «Est-ce que vous plaidez coupable ou non coupable ?» demande la magistrate. «Non coupable.»


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire