mardi 12 septembre 2017

4 (bonnes) raisons philosophiques d’être fainéant

12/09/2017

Paria, marginal ou cynique, le fainéant a toujours suscité autant louanges que dédain ou critiques, jusqu'à Emmanuel Macron. Depuis l'Antiquité, les philosophes font l'éloge de l'oisiveté contre le dogme du travail. Mais pourquoi Sénèque, Rousseau, Lafargue ou Russell défendent-ils la paresse ?

Peinture de Vincent Van Gogh, "La meridienne" ou "La sieste". Deux paysans au repos sur des bottes de foin.
Peinture de Vincent Van Gogh, "La meridienne" ou "La sieste". Deux paysans au repos sur des bottes de foin.  Crédits : LEEMAGE - AFP
"Je ne céderai rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes",déclarait le chef de l'État, Emmanuel Macron, vendredi 8 septembre depuis Athènes. Mais pourquoi s'insurger contre ces "fainéants", la paresse ne pourrait-elle pas être ce terreau de la réflexion et de la liberté ? Les philosophes interrogent cet art de ne rien faire : Sénèque, Rousseau, Lafargue et Russell font ainsi l'apologie de l'oisiveté et des loisirs.

Parce que l’oisiveté est une activité de l'esprit chez Sénèque

Préférer l’oisiveté ("otium", en grec) n’est pas un vilain défaut. C’est, à l’inverse, une nécessité pour ceux qui souhaitent se détacher d’une activité physique incessante et chronophage.

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