lundi 31 juillet 2017

Le fantastique musée de la Fabuloserie

La Republique de Centre
30/07/2017

Créé par l’architecte Alain Bourbonnais, ce lieu magique abrite les œuvres hétéroclites d’artistes inconnus. Au premier rang desquels figure Pierre Avezard, dont le manège continue d’émerveiller les visiteurs.
Ils n’ont pas fréquenté les Beaux-arts, ignorent tout des règles académiques régissant les perspectives, et s’affranchissent volontiers des jeux d’ombres et de lumières. Ce sont pourtant des artistes à part entière, dont les œuvres sont rassemblées au musée de la Fabuloserie, à Dicy, village de 300 habitants, situé à quelques encablures du Loiret.
Bienvenue dans le monde insolite de « l’art hors-les-normes », auquel le peintre et sculpteur, Jean Dubuffet, avait donné le nom d’« art brut ».


L’histoire de cet étonnant musée est irrémédiablement liée à l’architecte Alain Bourbonnais (1925-1988). Artiste à part entière, l’homme est aussi sculpteur, créateur et collectionneur.

Œuvres hétéroclites

Dans l’atelier Jacob qu’il ouvre en 1973, au cœur du quartier parisien de Saint-Germain-des-Prés, il expose des œuvres incroyables, biscornues, hétéroclites. Un grand nombre d’entre elles ont été réalisées par des personnes internées en hôpital psychiatrique. Leur inspiration est extravagante, leur travail fantastique. À l’image d’André Robillard, l’un des plus célèbres patients du centre hospitalier spécialisé Georges-Daumezon.
La Fabuloserie

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