On compte différentes voies pour s’accepter davantage. Les thérapies par la parole, les méthodes de relaxation pour être en accord avec son schéma corporel ou même rire de soi... sont autant de méthodes qui ont fait leurs preuves.
Toute psychothérapie vise d’une certaine façon à restaurer l’estime de soi, ou à tout le moins à ce que le patient puisse vivre avec ses limites, ses imperfections, ses complexes. Des narcissiques imbus d’eux-mêmes, les professionnels confient en voir assez peu. Ce sont surtout les victimes de ces séducteurs qui consultent. Timidité, difficulté à faire des choix, addiction à l’alcool ou au travail, dépendance affective… Nous l’avons vu, l’expression de la maltraitance envers soi peut prendre de multiples formes. Voici trois approches parmi les plus efficaces.
Psychothérapies verbales
Oser mettre en mots son mal-être, dire combien l’on se mésestime et plus précisément là où «le bât blesse» est l’axe central de toutes les psychothérapies d’inspiration psychanalytique, ainsi que d’autres écoles telles que l’analyse transactionnelle, la gestalt-thérapie... Pour Freud, c’est la qualité du lien avec l’analyste - appelée transfert - qui permet à un patient de «rejouer» dans le présent des relations frustrantes de son enfance. Car c’est l’attachement que l’on a eu avec son père, sa mère qui détermine le regard que l’on pose sur soi: «Comment a-t-on été aimé pour pouvoir s’aimer et aimer au moment d’être parent?», résumait la psychanalyste Elsa Cayat dans son ultime essai La Capacité de s’aimer (Ed. Payot). Avec son psychanalyste, le patient revient sur son histoire familiale, les événements marquants de sa vie et comment ceux-ci ont pu entacher la vision qu’il a de lui-même aujourd’hui.
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