lundi 19 juin 2017

«L'aide au suicide est plus acceptable s'il y a une souffrance visible»



SUISSE

Exit entame un débat sur les critères éthiques, légaux et politiques d'une libéralisation de l'aide au suicide. Entretien avec la bioéthicienne Samia Hurst

Plusieurs membres de l'organisation d'aide au suicide Exit appellent de leurs voeux un élargissement des critères pour accéder au natrium-pentobarbital. Ils espèrent qu'à l'avenir, les personnes âgées ne souffrant d'aucune maladie puissent aussi bénéficier d'un accompagnement vers la mort si elles le souhaitent, sans forcément devoir obtenir une ordonnance médicale pour la substance létale. Le débat ne fait que commencer: l'organisation a mis sur pied samedi, lors de son assemblée générale, une commission dotée de 50'000 francs pour plancher sur les critères éthiques, juridiques et politiques d'une libéralisation de l'aide au suicide. Pour la bioéthicienne et médecin de l'Université de Genève, Samia Hurst, la question, très controversée, touche à l'évaluation de la souffrance d'autrui. 


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