samedi 17 juin 2017

Dans les hôpitaux grecs, «des malades renoncent à se soigner»

Par Fabien Perrier, Envoyé spécial à Athènes et Corinthe — 

A Athènes, le 3 décembre 2014, une manifestation dénonce les coupes budgétaires, notamment dans les pensions allouées aux malades.
A Athènes, le 3 décembre 2014, une manifestation 
dénonce les coupes budgétaires, notamment dans 
les pensions allouées aux malades. 
Photo Alkis Konstantidinis. Reuters




Baisse drastique des salaires, pénuries, traitements hors de prix : cinq ans de crise ont mis à terre la santé publique du pays.

«Les Grecs n’ont pas peur de mourir. Mais ils flippent d’aller à l’hôpital», lâche Yannis, traits tirés, air soucieux, qui se grille une cigarette sur le perron de l’hôpital de Corinthe avec sa mère, Anna.


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