Paris, le samedi 15 avril 2017 – La plupart des médecins et des infirmières (voire même des pharmaciens) ont été confrontés à ce dilemme. Un patient suivi depuis de très longues années vient de mourir. Son épouse (ou époux) ou ses enfants précisent la date des funérailles. Et le praticien reste devant la feuille où il a noté rapidement les indications. A l’aube d’un malaise. Faut-il s’y rendre ou pas. La question est posée sur le site d’information médicale américain MDedge par le docteur Allan M. Block. Pour sa part, le praticien ne s’est jamais rendu sur la tombe d’un malade. Ses raisons sont multiples. D’abord, il considère qu’un enterrement est un moment très intime qu’il est difficile de partager quand on ne fait pas partie du cercle proche du défunt. Il avoue également nourrir des réticences à l’idée d’abandonner son service : « Après tout, cette personne n’est pas la seule que j’ai vue. Je dois continuer à prendre soin des patients qui ont encore besoin de moi ». Enfin, le praticien note qu’existe également la peur que certains des proches des patients voient sa présence comme un aveu de culpabilité de ne pas avoir réussi à soigner le malade.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire