samedi 30 avril 2016

Le fragile équilibre du centre hospitalier spécialisé de Lorquin

30/04/2016

Depuis quelques mois, les banderoles ont été rangées sous les blouses du personnel hospitalier de Lorquin. Les discussions avec l’Agence régionale de santé avancent et la situation du CHS est rassurante mais fragile.

Le 7 mai dernier, le directeur de l’Agence régionale de santé (ARS), en visite au centre hospitalier spécialisé (CHS) de Lorquin, s’était heurté à un solide comité d’accueil : 250 manifestants inquiets de la vaste restructuration départementale des services psychiatriques en cours et de ses répercussions sur le site et ses 630 emplois.
Un an plus tard, la pression est retombée, le dialogue s’est instauré entre la direction, les syndicats lorquinois et l’ARS. Mais la vigilance reste de mise. Car la direction commune des établissements de Lorquin et Jury est actée depuis janvier 2015 et le Projet médical unique en cours de travail associe les Centres hospitaliers de Lorquin, Jury et le CHR de Metz (pour les secteurs de psychiatrie de Thionville).
L’antenne phalsbourgeoise du CHS de Lorquin a fermé ses portes à l’été 2015. L’hôpital de jour basé à Dieuze a suivi quelques semaines plus tard. Les deux services d’admission de Lorquin devraient être transférés au début de l’été 2017 : 26 lits de placement fermé à Jury et une vingtaine de lits de placement libre à Sarrebourg. L’implantation de lits de psychiatrie à l’hôpital général s’inscrit dans le mouvement national de rapprochement de la psychiatrie et de la médecine somatique tant pour destigmatiser la psychiatrie mais surtout afin d’assurer une meilleure prise en charge coordonnée du patient. C’est d’ailleurs un sujet que l’hôpital de Lorquin et celui de Sarrebourg avaient déjà évoqué il y a une dizaine d’années mais qui n’avait pas abouti à l’époque.

Quand maltraitance des soignants rime avec maltraitance des patients

Paris, le samedi 30 avril 2016 – Nous l’avons déjà souligné à plusieurs reprises, les blogs de médecins et de professionnels de santé se penchent régulièrement sur la question de la "maltraitance" des patients. Il apparaît ainsi que des attitudes jusqu’à récemment considérées comme "normales" sont aujourd’hui dénoncées pour leur caractère paternaliste et "irrespectueux". Cependant, parallèlement à ces réflexions sur le lien nouveau entre soignants et soignés, les médecins blogueurs n’en oublient pas d’évoquer régulièrement la question de leur propre maltraitance. L’épuisement professionnel est ainsi un sujet fréquemment abordé.

« Peur de ne plus aimer les gens »

Nul ne semble en effet pouvoir y échapper. La confession récente de l’auteur du Journal de bord d’une jeune médecin généraliste de Seine-Saint-Denis en témoigne. Dans sa dernière note, le docteur Milie débute par cette fanfaronnerie : « Je me considère comme la championne de l’anti burn out », avant de raconter : « Du coup ça m’a surprise quand mon mini burn out est venu ». Le médecin évoque ainsi les doutes, les larmes, le réflexe nouveau de « compter les jours, compter les patients qu’il reste à voir » ou encore pour la première fois « l’appréhension » de reprendre le travail après des vacances. A travers son témoignage, le docteur Milie révèle combien nombre de praticiens se croient à l’abri de la dépression ou de l’épuisement professionnel, mais aussi combien la dureté émotionnelle de ce métier peut affaiblir ceux qui se pensaient les plus solides. Elle décrit enfin les conséquences personnelles du burn out, mais également son retentissement sur les patients : « J’ai peur, peur de ne pas retrouver le plaisir de mon métier que j’adore (…) peur de compter les patients avant la fin de la journée, peur de ne plus aimer les gens ».


Contraindre pour soigner ? Les tensions normatives et institutionnelles de l’intervention psychiatrique après l’asile.

PAR  · 29 AVRIL 2016

De Delphine MOREAU

Sous la direction de Nicolas  DODIER

Thèse en Sociologie, soutenue le 2 décembre 2015 à l’EHESS Paris 

Cette recherche explore la persistance de la contrainte au sein d’une psychiatrie qui a aujourd’hui profondément évolué : soins majoritairement libres et extra-hospitaliers, réduction fortes des durées de séjour. Elle l’étudie à travers deux dimensions : les pratiques coercitives elles-mêmes, resituées dans l’ensemble des interventions des professionnels, et les dispositifs institutionnels, légaux, architecturaux, spatiaux, qui cristallisent un certain arbitrage entre les tensions normatives entre soin, sécurité et liberté. L’exercice de la contrainte n’a cessé d’être au cœur des accusations portées contre la psychiatrie, parfois par les professionnels eux-mêmes : accusation d’arbitraire, d’abus, de violence. Il est parallèlement défendu au nom de la protection des personnes elles-mêmes. L’enquête suit les variations critiques auxquelles les différentes pratiques sont inégalement exposées et les formes de régulations dont celles-ci font l’objet. La mise en perspective historique du cadre juridique français depuis 1838 et son articulation avec les transformations des modalités de prise en charge permettent de mettre en évidence la manière dont les contraintes sont diversement problématisées et encadrées légalement.

Vade retro satanas, formule médicale ou religieuse ?

30.04.2016
L'exorciste
Possession diabolique ou délire mystique ? Voilà la question à laquelle ont essayé de répondre les participants – exorcistes, psychiatres et psychologues – réunis à Rome à l'occasion d'un séminaire organisé par l'institut Sacerdos des légionnaires du Christ en collaboration avec l'association internationale des exorcistes, l'AIE.
Devant deux cent cinquante participants venus du monde entier et appartenant aux sphères religieuse, médicale et même judiciaire (le procureur de la République de la ville de Pérouse ayant fait le déplacement), les orateurs ont débattu pendant une semaine.

Il s’est tenu, hier et avant-hier, au campus d’Aboudaou de Béjaïa Colloque international sur la psychiatrie

29-04-16
«Émotion, mémoire et trauma : quelles approches du concept, quels liens et quelles interactions ?» a été le thème de la 6e rencontre internationale de psychiatrie organisée, hier et avant-hier, au campus d’Aboudaou, par l’amicale des psychiatres de Béjaïa en collaboration avec la faculté de médecine de l’université Abderrahmane Mira de Béjaïa.
Parallèlement à ce colloque, il y a eu également l’organisation, à l’hôtel Raya de Tichy et au niveau des différentes salles de la faculté de médecine, d’un symposium satellite autour des programmes cliniques de développement de comportements de résilience avec et par la communauté dans un climat d’insécurité, lequel a débuté ses travaux, mardi, soit deux jours avant l’ouverture du colloque international de psychiatrie. Pour ce qui est de ce dernier, plus d’une trentaine de spécialistes, venus de Suisse, France, Belgique, Tunisie, Congo, Rwanda et, bien sûr, les différentes wilayas du pays, ont présenté des communications traitant, entre autres, de l’impact du terrorisme en Algérie, en Tunisie, de la réviviscence traumatique et partage social des émotions dans des états de stress post-traumatique au Congo et le cas du Rwanda dans la résilience en situation de génocide.

Si « Le Généraliste » était paru en avril 1903 L'introduction du vélocipède dans la pratique médicale

Alain Létot 29.04.2016

D'après le « Journal », le premier vélocipède ou appareil de locomotion mû par la personne qu'il transporte est décrit par Ozanam dans le livre intitulé « Récréations mathématiques et physiques » qu'il publia en 1693. Voici la description qu'en donne le mathématicien : « On voit à Paris, depuis quelques années, un carrosse ou une chaise qu'un laquais, posé sur le derrière, fait marcher alternativement avec les deux pieds, par le moyen de deux petites roues cachées dans une caisse posée entre les deux roues de derrière et attachée à l'essieu du carrosse ».
L'inventeur de ce premier système de locomotion, destiné à jouer un si grand rôle, était un jeune médecin de La Rochelle nommé Richard. Ce fait avait d'ailleurs déjà été cité par M. le Dr Cabanès, dans le « Journal de médecine de Paris » (voire dans le « Dictionnaire des mots et des choses » de Larive et Fleury édité en 1889). Le fait est donc connu depuis longtemps. Reste à savoir si le Dr Richard s'est servi de sa machine, qui fonctionna à Paris pendant plusieurs années, pour visiter sa clientèle.

Paraître plus vieux que son âge

Dr Lydia Archimède 29.04.2016

Le gène MC1R explique pourquoi certains paraissent plus vieux que d'autres au même âge
femme visage
Effets de l'âge. A gauche sur la photo : mélange de 12 femmes de 47 ans.

Pôles de compétences pour le handicap et l'autisme : les appels à projets peuvent démarrer

Coline Garré 29.04.2016

L'instruction relative à la mise en œuvre des « pôles de compétences et de prestations externalisées » pour les personnes en situation de handicap, adressée aux agences régionales de santé (ARS) est parue au bulletin officiel, assortie d'un cahier des charges. 
Souhaitées par les familles confrontées à une prise en charge très coûteuse, inscrites dans la démarche « une réponse accompagnée pour tous » de Marie-Sophie Desaulle, à la suite du rapport Piveteau « Zéro sans solution », ces plateformes se veulent un dispositif souple, permettant de financer des intervenants salariés ou libéraux (hors nomenclature, c'est-à-dire des psychologues, des éducateurs spécialisés, des moniteurs, etc.) en complément des réponses médico-sociales déjà mises en place, dans le respect des bonnes pratiques HAS/ANESM.

Réforme hospitalière : le décret est publié, feu vert pour les GHT

Anne Bayle-Iniguez 29.04.2016

Très attendu des hospitaliers, le décret qui officialise la création des groupements hospitaliers de territoire (GHT) vient d'être publié ce vendredi 29 avril au « Journal officiel ».

vendredi 29 avril 2016

Quand l’héritage sert à rembourser les aides

LE MONDE ECONOMIE  | Par Caroline Racapé


« On l’ignore souvent, mais au moment de régler une succession, de nombreuses aides sociales sont récupérables par les départements ou les caisses de retraite qui les ont versées. Il n’est pas rare de voir des héritages fondre de plus de 100 000 euros », observe Marie Monmarché, notaire à Joué-lès-Tours (Groupe Monassier).
Les Yvelines ont, par exemple, recouvré 7 millions d’euros en 2015, les Hauts-de-Seine 7,3 millions d’euros. Si vous héritez d’un proche qui percevait ces coups de pouce, la marche à suivre diffère selon le type d’aide.
Côté départements, plusieurs dispositifs sont concernés. C’est le cas de l’aide ménagère à domicile – il faut percevoir moins de 4 600 euros annuels pour y être éligible –, de l’aide aux repas, et de la prestation spécifique dépendance (cette aide n’existe plus depuis 2002 mais est encore récupérée sur certaines successions). Et surtout, de l’aide sociale à l’hébergement (ASH), versée à de nombreux seniors en maisons de retraite – et à des handicapés en établissements – pour financer les prestations d’hôtellerie. Voilà pour la théorie, car en pratique, certains départements peuvent décider de ne pas recouvrer telle ou telle prestation.

Soigner le stress post-traumatique

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par Sandrine Cabut


Une nouvelle thérapie canadienne va être prochainement testée, auprès de volontaires, dans l'espoir de soulager les victimes de traumatismes.
Une nouvelle thérapie canadienne va être prochainement testée, auprès de volontaires, dans l'espoir de soulager les victimes de traumatismes. Yasmine Gateau

C’est une étude de terrain sans précédent sur l’état de stress post-traumatique (ESPT) qui se lance dans une dizaine d’hôpitaux franciliens. Objectif : évaluer une thérapie innovante, associant une psychothérapie et un médicament – le propanolol –, chez des personnes souffrant de stress post-traumatique, principalement à la suite des attentats du 13 novembre 2015. Le professeur Alain Brunet, directeur de recherche en psychotraumatologie à l’université McGill de Montréal (Canada), à l’origine de cette stratégie, et le professeur Bruno Millet (psychiatre à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière), qui coordonne l’essai, espèrent recruter plus de 400 volontaires. Les grandes lignes du projet, baptisé Paris MEM, ont été présentées le 13 avril au Centre culturel canadien, à Paris.

Moduler les remboursements en fonction du mode de vie : une courte majorité de professionnels dit oui !




Bruxelles, le jeudi 28 avril 2016 – Nous l’avions évoqué dans ces colonnes, l’Assurance maladie belge a choisi au début de l’année de conditionner la prise en charge d’Ofev (indiqué dans la fibrose pulmonaire) à l’arrêt du tabac depuis au moins six mois. Au-delà des critiques concernant certaines spécificités de cette décision (les patients en cours de sevrage sont pénalisés, en raison de la nécessité de se soumettre à une recherche de la présence de nicotine dans les urines ; par ailleurs cette condition de prise en charge ne concerne pas l’autre traitement indiqué dans la fibrose pulmonaire), cette mesure de l’INAMI a relancé le débat sur la pertinence de la modulation du remboursement des médicaments et des soins en fonction du mode de vie des patients.

Scission nette

Le débat a été nourri sur la toile et notamment sur le JIM et les avis sont apparus tranchés et partagés comme le confirment les résultats d’un sondage conduit sur notre site du 2 au 16 mars. Il apparaît en effet qu’une courte majorité de professionnels de santé, 49,2 %, se déclare favorable à une telle mesure, tandis que 47,8 % s’y montrent opposés et que les indécis restent rares (3 %). Ainsi, on le voit, loin d’être unanimement rejetée, une telle proposition crée une scission claire entre les praticiens. Une moitié s’inscrit dans l’idée que la solidarité nationale ne doit pas exclure une responsabilisation des patients, tandis que l’autre refuse un système dont les limites pourraient être difficilement fxées et qui oublie que chacun a droit à des soins quel que soit son mode de vie. Quand certains y voient une méthode qui permettrait d’avoir un réel impact sur les messages de prévention, d’autres rejettent un dispositif qui ne semble pas considérer les addictions et autres facteurs de risque comme des pathologies à part entière.

Une nouvelle approche de l’entente de voix




Paris, le samedi 30 avril 2016 – Six associations de familles et de patients souffrant de schizophrénie se sont récemment constituées en Collectif national. L’objectif de cette union est d’une part de faire évoluer le regard sur cette pathologie et d’autre part d’en améliorer la prise en charge.
Aujourd’hui, cette maladie est encore trop souvent assimilée à une idée de dangerosité dans l’esprit du grand public, tandis que l’approche thérapeutique ne permet que trop rarement une amélioration satisfaisante de leur qualité de vie. Des traitements aux très lourds effets secondaires et des hospitalisations de longue durée constituent souvent le seul horizon offert aux patients qui s’enferment bientôt dans la solitude et l’isolement. Cette impasse est également constatée par de nombreux professionnels, psychiatres, psychologues et infirmiers, dont certains commencent à s’intéresser à d’autres approches. Des approches qui imposent d’abandonner certains présupposés de la psychiatrie depuis longtemps ancrés. Des approches qui permettent aux patients, comme dans d’autres champs thérapeutiques, de s’approprier leur maladie.
Parmi elles, la mise en place « d’entendeurs de voix » commence à trouver sa place en France, alors qu’elle connaît un succès important dans plusieurs pays. Le fondement de ces groupes, leur fonctionnement, leur objectif et leurs résultats nous sont ici décrits de façon très détaillée par  Géraldine Rabot, infirmière à l’Unité de psychologie médicale de Lunéville. Un témoignage qui sans doute sera très discuté.

La DGCS dévoile le dernier dispositif en date pour la prise en charge des personnes handicapées

 - HOSPIMEDIA
Maintenant la mission "Une réponse accompagnée pour tous" sur les rails, la direction générale de la cohésion sociale vient de détailler par circulaire son dernier-né pour la prise en charge des personnes handicapées : les pôles de compétences et de prestations externalisées. Le dispositif entend "compléter la palette de l'offre médico-sociale".
La devise "Zéro sans solution" vient de se voir ajouter une nouvelle pierre à l'édifice. Après le lancement de la mission "Une réponse accompagnée" pour tous et l'élaboration d'une nomenclature commune (lire ci-contre), place aux pôles de compétences et de prestations externalisées (PCPE). Ces dispositifs, prévus pour "compléter la palette de l'offre médico-sociale en proposant une réponse souple et adaptée aux besoins des personnes en situation de handicap et de leurs aidants", viennent en effet d'être intronisés ce 27 avril, circulaire à l'appui. La Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) y détaille — sur les bases d'un cahier des charges et dans l'optique du lancement d'un appel à candidatures — leurs modalités d'organisation et de financement. Leur évaluation est quant à elle d'ores et déjà envisagée pour fin 2016.

Ces PCPE s'adressent à l'ensemble des situations de handicap qui, "compte tenu de besoins spécifiques des personnes ou de leur complexité, nécessitent d'adjoindre aux réponses médico-sociales existantes les compétences d'intervenants" complémentaires. Un renfort de prestations, en somme, qui peut participer à l'objectif de maintien à domicile. Pour autant, les pôles vont au-delà du fonctionnement classique du service de soins ou d'accompagnement à domicile. La DGCS le rappelle d'ailleurs, l'accès aux prestations ne remet pas en cause le bénéfice de la prestation de compensation du handicap (PCH) et le soutien à l'aide humaine qu'elle procure dans cette optique, "il s'inscrit en complémentarité des aides financées par ces prestations".

Une conférence internationale de l’Association mondiale de psychiatrie à Tbilissi

29.04.2016

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Tbilissi accueille la conférence internationale de l’Association mondiale de psychiatrie.
Le président géorgien Guiorgui Margvelachvili est intervenu à la cérémonie d’ouverture de la conférence. Soulignant l’importance de la conférence, le président géorgien a fait savoir que la Géorgie était devenue un centre où étaient organisés des conférences internationales ainsi que régionales et des recherches scientifiques.

Édition de génome : l'Europe fait son état des lieux à l'Académie de médecine

Dr Irène Drogou 29.04.2016

L'arrivée de l'outil révolutionnaire CRIPSR-Cas9 a relancé la réflexion sur la modification de génome humain. Après le sommet de Washington en décembre 2015, c'est à Paris que la Fédération des académies européennes de médecine (FEAM) regroupant 19 académies nationales a choisi de tenir un séminaire sur le sujet à l'Académie nationale de médecine le 28 avril 2016.
À cette occasion, l'Académie nationale de médecine a rappelé ses recommandations émises dans un récent rapport sous la direction du Pr Pierre Jouannet sur les modifications du génome des cellules germinales et de l'embryon humain. Tout en maintenant l'interdiction de modifier l'ADN de façon transmissible à la descendance, l'Académie se positionne en faveur de la recherche sur l'embryon et de la levée de l'interdiction de « créer des embryons transgéniques ».

L'EPSM des Flandres ouvre un nouveau centre de soins psychiatriques à Cappelle-la-Grande




Le centre de soins psychiatriques Jean-Baptiste-Pussin, antenne de proximité de l'EPSM des Flandres située à Cappelle-la-Grande (Nord), a accueilli ses premiers patients le 19 avril. Ce centre, rattaché au pôle de psychiatrie générale G04 (Gravelines-Grande-Synthe) de l'EPSM vient en effet renforcer l'accès aux soins et apporter une plus grande fluidité dans le parcours en psychiatrie, "dans la poursuite de la politique de relocalisation des structures auprès des lieux de vie des patients", explique à Hospimedia la directrice adjointe de l'EPSM, Dominique Verhoest. 

Le sociographe 53. Errances, figures et échappées

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Thématique coordonné par Ahmed -Nordine Touil et Nadia Veyrié

Présentation du numéro : Êtres humains qui circulent de squat en squat, de ville en ville, d'institution en institution, de dispositif en dispositif ; adolescents placés et déplacés ; enfants sans accompagnement au vagabondage créatif ; personnes dépendantes à la consommation de produits qui se perdent ou se cherchent dans les labyrinthes du quotidien. Voici quelques figures de l’errance contemporaine qui témoignent également de notre relation à l’autre dans une société d’abondance. Comment l'errance est-elle vécue ? Quelles assignations impose-t-elle ? Quelles échappées ouvre-t-elle ? Dans ce numéro, les contributions de travailleurs sociaux, de médecins, de psychologues, de formateurs, de chercheurs et de personnes en situation d’errance tentent d’éclairer les zones d’ombre de cet objet.

Comment vont les Français ? Le bonheur, ça se mesure

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Peut-on mesurer le bonheur ? Le think tank la Fabrique Spinoza publie aujourd'hui son "PIB du bonheur". Une nouvelle tentative de rendre incontournables des mesures alternatives au PIB. Comment les nouveaux indicateurs tentent-ils de s'imposer ? Dossier de Catherine Petillon
Le bonheur, ça se mesure
Le bonheur, ça se mesure Crédits : Fotolia
Compter ce qui compte, et interpeller les politiques. C'est l'objectif du "PIB du bonheur". C'est comme ça que La Fabrique Spinoza appelle son nouvel indicateur du bien-être. 72% des personnes interrogées souhaitent que le bonheur soit une priorité politique majeure. Et si 28% se disent très heureux, 3% déclarent « avoir la pire vie possible à leurs yeux », explique Alexandre Jost, fondateur du think tank. Ce qu'il met en avant, c'est la volonté de partir du ressenti du citoyen, à travers 47 questions subjectives.
Bonheur : de grandes inégalités entre les Francais (A. Jost)
« Notre espoir c’est que toutes les politiques publiques à venir soient évaluées à l’aune de ces critères », ajoute Alexandre Jost
le PIB du Bonheur de La Fabrique Spinoza
le PIB du Bonheur de La Fabrique Spinoza Crédits : capture d'écran

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