samedi 16 avril 2016

Le suicide, plaie béante des prisons françaises

   Produit par Lilia Rotoloni 15/04   
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La France détient un triste record en Europe, celui du nombre de suicide en prison

D’après les “données du Conseil de l’Europe”:12,4 détenus pour 10 000 se donnent la mort chaque année dans le pays, c’est deux fois plus qu’en Espagne, et ce chiffre s’avère également presque deux fois supérieur à la moyenne des pays européens. Le plus souvent, les prisonniers mettent fin à leurs jours par pendaison, ou succombent à une overdose.
Comment ces gestes peuvent-ils échapper à la vigilance de l’administration pénitentiaire, malgré l’existence d’un plan anti-suicide, lancé en 2010 ?
Pour y répondre, nous sommes allés à Lille, à la rencontre de Rahma. Son frère est mort en 2010, au terme d’une agonie de deux mois, suite à une overdose de psychotropes. Il était incarcéré à la prison de Maubeuge. Après ce drame, sa famille a porté plainte pour “non assistance à personne en danger” et “mise en danger de la vie d’autrui”.








Suicide en prison : un état des connaissances

Vie publique - au coeur du débat public
 15 04 2016

Dans un "Focus" publié le 25 mars 2016, l’Institut national d’études démographiques (Ined) fait le point des connaissances sur le suicide en prison afin d’identifier les conditions de détention ou les caractéristiques des détenus qui présentent un risque de suicide plus élevé


vendredi 15 avril 2016

14 avril ou 45 mars*, place de la République : acte de naissance de Hôpital Debout

Coline Garré 15.04.2016

Place de la République, 17 heures, jeudi 14 avril. Une poignée de blouses blanches sortent d'un camion banderoles, affiches, puis bravant la pluie, montent une bâche à coup de pansements Velcro. À côté de grands draps clamant « Hôpital Debout » sur fond noir et violet, les pancartes des précédentes luttes sont ressorties, comme l'affiche du 19 juin 2013 défendant les maternités des Lilas et des Bluets, un panneau d'opposition aux franchises médicales, ou une banderole contre les Ordres.
Un passant interroge un groupe de soignants sur les responsables. « Il n'y a pas de chef ! », répondent-ils. Que des personnels d’Henri-Mondor, Saint-Louis, Pompidou, la Pitié, Tenon, mais aussi des centres de santé et de l'établissement public de santé de Ville-Évrard. Certains, comme Olivier Youinou, infirmier anesthésiste, sont syndiqués à Sud Santé ; d'autres émargent à divers collectifs (Notre santé en danger, Santé indignée, Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternité de proximité, etc.). « Mais on ne vient pas ici sous cette étiquette. Le mouvement ne part pas des syndicats traditionnels, l'information passe par les réseaux sociaux, Facebook et Twitter. On est là en tant que citoyens, car l'accès à la santé est au cœur d'une société plus juste », explique au « Quotidien » Olivier Youinou.

La HAS livre un modèle pour les directives anticipées et précise le rôle du personnel de santé


La loi du 2 février sur la fin de vie prévoit la réalisation d'un modèle de rédaction de directives anticipées. Un modèle qui, dans la loi et les recommandations de la Haute Autorité de santé, s'accompagne d'un nouveau rôle pour le personnel soignant puisque ces directives s'imposent à lui.

La valeur des directives anticipées (DA) change. Depuis la loi du 2 février 2016, créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie, elles "s'imposent au médecin". Dans la loi Leonetti de 2005, le médecin devait "tenir compte" des DA, qui exprimaient alors les "souhaits" du patient. Désormais, dans l'esprit de la loi, les DA marquent la "volonté" du patient. Une personne de confiance doit être désignée pour les faire respecter. La loi impose que cette personne soit majeure et d'accord pour assumer ce rôle. Le médecin traitant peut ainsi être choisi, au même titre que des membres de la famille ou des amis.

Pôle Art.Santé : l’exposition Perspectives étendues en milieu hospitalier

Thibault Boixiere  14 Avr 2016




Pôle Art.Santé
Publié le 14 Avr 2016

Marre du musée ? Vous cherchez à découvrir d’autres manières de découvrir des œuvres d’art ? Le Pôle Art.Santé propose une exposition au Centre Médical et Pédagogique de Rennes – Beaulieu. Et des initiatives nouvelles sur les liens tissés entre l’art et les patients. Après la promenade, l’exposition de santé ?


jeudi 14 avril 2016

Yolande Moreau à la rencontre des réfugiés de Calais et Grande-Synthe

Par David Carzon — 9 avril 2016 

A VOIR EN LIGNE ET À LA TÉLÉ

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Yolande Moreau à la rencontre des réfugiés de Calais et Grande-Synthe


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L'actrice et réalisatrice a filmé les camps de réfugiés de Calais et de Grande-Synthe. Un documentaire fort et sensible.
Donner une carte blanche à Yolande Moreau. C’est l’idée qu’a eu Arte Reportage pour un nouvel épisode de sa série sur les réfugiés dans le monde. La comédienne et réalisatrice est partie avec une équipe de tournage dans les camps de Calais et de Grande-Synthe pour en ramener une œuvre forte, sensible et pleine d’empathie, à travers de longs plans fixes et des textes écrits par Laurent Gaudé et lus par Yolande Moreau elle-même.

Jacques Lacan, la psychanalyse à grand pas

LE MAGAZINE   Hommage - 13/04/2016 par Amélie Cooper 
Littéraire 

Jacques Lacan, la psychanalyse à grand pas

Le psychiatre et psychanalyste Jacques Lacan est né à l’aube du siècle dernier, le 13 avril 1901. Ses recherches ont remué le monde de la psychanalyse, dont un nouveau courant a vu le jour en 1953 : le lacanisme.
Jacques Lacan voit le jour à Paris, dans une famille où le cléricalisme fait foi. Alors que son petit frère devient moine, Jacques, lui, se penche vers la philosophie pour tenter de comprendre les rouages de la religion dans laquelle il a baigné toute son enfance. Il s’éloigne de plus en plus de cette atmosphère familiale, surtout lorsqu’il rencontre des membres du mouvement dadaïste comme Philippe Soupault. Prenant goût à la littérature, Lacan s’oriente finalement vers la médecine, n’écoutant pas l’avis défavorable de son père.
Exempté du service militaire, le jeune homme continue d’étudier la philosophie, et est grandement influencé par Nietzsche, qu’il lit en allemand.

MICHELLE PERROT : "FAIRE L’HISTOIRE DU TRAVAIL DES FEMMES"

Les femmes ont été des actrices de l’histoire, de leur histoire, au rebours de ce qu’écrivait Simone de Beauvoir : "Toute l’histoire des femmes a été faite par les hommes". Les femmes ont agi de bien des manières. Par l’obstruction, le refus, la résistance. L’égalité n’est pas le fruit d’une modernité automatique, mais le résultat d’une volonté. Conquête inachevée, elle reste fragile. L’histoire incite à la vigilance.

CC muyfifi / Flickr


La Psychiatrie, une sous-discipline des Neurosciences : pas si vite !

Laurent Vercueil, le 12 avril 2016
Xl agent service hopital psychiatrique
Dans un éditorial de la parution du mois d'Avril 2016 de la revue British Journal of Psychiatry, un psychiatre américain du nom de Mark D. Rego (1), soutient une position inattendue, dans le climat actuel très "neurophile" (mais attention aux "neurosalades") : A rebrousse chemin de la vision de plus en plus dominante de la psychiatrie comme une branche des neurosciences cliniques, Rego affirme qu'il s'agit là d'un point de vue prématuré, surfant sur la vogue phénoménale de l'imagerie cérébrale, mais pour lequel les bases solides font encore cruellement défaut. Ainsi fait-il la liste de ce qui empêche encore aujourd'hui la psychiatrie de s'appuyer sur des fondations neuroscientifiques valables :
1) La cause de l'ensemble des diagnostics psychiatriques est inconnue. La schizophrénie, la dépression, les troubles anxieux, les troubles bipolaires, etc...ne connaissent pas d'étiologie définie, génétique, structurale lésionnelle ou même fonctionnelle.

« Tous connectés : Le numérique et le soin »

16e colloque SMP : 27-28 janvier 2017, Paris




« Tous connectés :

   Le numérique et le soin »

Le moi conscient que Freud, voici presque cent ans, définit comme la partie émergée de l’iceberg a aujourd’hui partie liée avec le numérique.
Que la santé soit bonne, stabilisée ou critique, le numérique accompagne notre existence au quotidien, à tous les âges de la vie.  Peut-on parler d’addiction et de sevrage ?
Ce 16e colloque nous donnera l’occasion de nous pencher sur le renouveau des soins et de la clinique médicale et psychanalytique qu’apporte le numérique à différents âges de la vie, pour l’individu lui-même mais aussi pour la société dans laquelle il vit et pour ses dangers. Ce renouveau véhicule-t-il du positif ? du négatif ? Ces questions seront portées aux débats de même que les enjeux cliniques, économiques et éthiques qui en découlent. Entre l’individu et la société : quelle place pour le Big Data ? pour la protection de la confidentialité et de l’anonymisation ?

mardi 12 avril 2016

Quand les parents sont déprimés, les enfants sont souvent en échec scolaire !

11/04/2016

« Les chiens ne font pas des chats », « les corbeaux ne font point d’agasses », « tel père, tel fils », « la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre » : les dictons ne manquent pas pour suggérer la continuité familiale... Et des problèmes psycho-éducatifs peuvent aussi s’enraciner dans ce déterminisme transgénérationnel, comme le montre une étude réalisée sur une cohorte de plus d’un million d’enfants nés en Suède entre 1984 et 1994 (48,9 % de filles et 51,1 % de garçons).
Complétant des travaux indiquant l’incidence défavorable d’une dépression parentale sur « l’évolution neuro-développementale, comportementale, émotionnelle, psychique et sociale » dès le début de l’enfance (un contexte dépressif chez les parents pouvant ainsi «multiplier d’un facteur 2 à 6 » le risque de troubles anxio-dépressifs chez les enfants), cette recherche évalue l’incidence d’une dépression parentale sur le niveau scolaire atteint à la fin de la scolarité obligatoire, vers l’âge de 16 ans.