mercredi 2 novembre 2016

Des réfugiés mineurs ont besoin de psychothérapies

Suisse        02.11.2016

Les psychiatres et psychologues demandent que les réfugiés mineurs ne soient pas séparés de leur famille.

Dans les centres d'accueil et lieux d'hébergement pour requérants, le personnel devrait pouvoir déceler les signes de maladies psychiques.
Dans les centres d'accueil et lieux d'hébergement pour requérants, le personnel devrait pouvoir déceler les signes de maladies psychiques. Image: Keystone
Les réfugiés mineurs sont toujours plus nombreux en Suisse. Ces jeunes souffrent souvent de symptômes de stress post-traumatique, de dépressions et autres troubles anxieux liés aux mésaventures vécues dans leur pays et sur le chemin de l'exil. Leur santé psychique devrait être mieux prise en compte.
Des soins psychiatriques précoces peuvent aider ces personnes à apprendre à vivre avec leurs traumatismes et favorisent une bonne intégration, soulignent Alain Di Gallo et Hélène Beutler, co-présidents de la Société suisse de psychiatrie et psychothérapie d'enfants et d'adolescents (SSPPEA), mercredi dans un communiqué. Il s'agirait là d'«un investissement humanitaire pour leur avenir».
La faîtière des pédopsychiatres a publié un document pour «attirer l'attention des politiques sur la situation psychique des réfugiés mineurs». Ses revendications, qui visent à proposer des traitements adéquats à ces personnes, doivent aussi servir à sensibiliser les centres d'accueil, de procédure et de migration à la thématique.

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