vendredi 14 octobre 2016

Les plateformes d'accompagnement et de répit devraient mailler l'ensemble des Hauts-de-France

HOSPIMEDIA  
Vers quelles structures se tourner, comment financer les aides ? Face au monde médico-social, incompréhensible, les aidants se retrouvent perdus, constate Nathalie Quaeybeur, directrice de la maison des aidants de Lille et Roubaix (Nord). Elle intervenait le 13 octobre 2016 lors de la journée Fehap des Hauts-de-France intitulée "Comment éviter les ruptures de prise en charge et d'accompagnement des personnes âgées pour un meilleur parcours de vie ?". Avec la mise en application du plan Alzheimer 2008-2012, huit plateformes d'accompagnement et de répit devaient être créées en Nord-Pas-de-Calais. Finalement, "au vu des premiers résultats", l'ARS a décidé de mailler le territoire, dix-sept on été installées, poursuit Nathalie Quaeybeur. La Picardie, quant à elle, en compte cinq. Avec la mise en œuvre du plan Maladies neurodégénératives, des structures d'accompagnement et de répit doivent également couvrir ce dernier territoire, indique la directrice. 

Revenant sur le fonctionnement du dispositif, Nathalie Quaeybeur souligne que chaque personne peut venir au sein de la plateforme accompagnée de son aidant. Toutes bénéficieront également d'un entretien individuel pour évaluer leurs besoins prioritaires, information et formation, soutien, répit ou bien loisirs partagés. La structure propose en fonction des cas, différentes réponses. Il peut s'agir d'un relais dans la plateforme ou à domicile, d'une orientation vers le bon interlocuteur ou bien d'activités pour le couple aidant-aidé. 

La maison des aidants travaille également à développer une "plateforme numérique d'entraide collaborative". Elle permettrait l'échange de services entre aidants mais également grâce à l'action de bénévoles, formés, "pour sécuriser le service". Un outil qui aurait également l'avantage de réaliser un diagnostic des besoins réels des aidants et permettrait d'orienter l'offre de services de la plateforme. "J'imagine qu'au bout de deux ans l'outil pourrait être complètement assumé par les aidants et les bénévoles", poursuit Nathalie Quaeybeur. La structure est encore en recherche de financement pour ce projet et se dit prête à partager le dispositif avec toutes les plateformes qui le souhaiteront.
Cécile Rabeux
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