vendredi 21 octobre 2016

Le Havre À l'hôpital psychiatrique du Havre, les syndicats réclament un médecin « en urgence »

Les syndicalistes de l'hôpital Janet, au Havre (Seine-Maritime), sont intervenus lors du conseil municipal, lundi 17 octobre. Ils réclament l'arrivée, « en urgence », d'un médecin.

Alice Patalacci 20/10/2016
L'intersyndicale (Sud, CGT, CFDT) de l'hôpital psychiatrique Pierre-Janet du Havre (Seine-Maritime) réclament l'arrivée, en « urgence », d'un médecin. (photo d'illustration © Pixabay / Inspiri)
L'intersyndicale (Sud, CGT, CFDT) de l'hôpital psychiatrique Pierre-Janet du Havre (Seine-Maritime) réclament l'arrivée, en « urgence », d'un médecin. (Illustration © Pixabay/Inspiri)
L’hôpital manque de médecins. Lundi 17 octobre 2016, en plein conseil municipal, les délégués syndicaux de l’hôpital psychiatrique Pierre-Janet du Havre (Seine-Maritime) ont fait part de leur mécontentement. Dans leur ligne de mire : l’embauche de médecins et l’acquisition d’un local. Explications.
Deux médecins au lieu de six
Le service d’Accueil familial et thérapeutique (SAFT) s’occupe des enfants qui nécessitent des soins psychiatriques lourds. Une attention particulière leur est donc portée. Mais, depuis le 1eroctobre, un médecin, parti travailler à Fécamp, n’a pas été remplacé.
Nous avons donc interpellé les élus, lors du conseil municipal, pour faire venir un médecin à l’hôpital, en urgence », souffle Agnès Goussin, déléguée CGT.
Actuellement, selon les syndicats, deux médecins se partageraient le travail de six professionnels. Un manque, qui pèse sur les épaules de l’équipe médicale, mais aussi sur celles des familles qui accueillent les enfants, et les enfants eux-mêmes. « D’autant plus que ça réduit les perspectives d’accueil d’autres enfants, alors que nous avons des places libres, au sein de l’hôpital », poursuit Agnès Goussin.
Un service bientôt sans local
Et les syndicats ont une deuxième demande. Le centre médico-psychologique Andersen, qui soigne et accompagne les enfants au niveau de leur éducation, risque de se retrouver sans local, à partir du 30 juin 2017. Jusqu’alors, le service était logé dans les locaux du lycée Jeanne d’Arc, mais le contrat de location ne devrait pas être prolongé. Édouard Philippe, le maire LR de la ville, a assuré, dans un communiqué, que la ville travaillait sur le sujet, avec la direction de l’hôpital. Des propositions précises auraient été faites.

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