jeudi 6 octobre 2016

Hôpital Saint-Jacques : des infirmiers craignent un retour en arrière

 




Ouest-France/ Philippe GAMBERT
Des infirmiers protestent contre le transfert à Saint-Jacques, d'un centre médico-psychologique, dans le centre-ville de Nantes.
Infirmiers en psychiatrie, à Saint-Jacques, ils ne comprennent pas. « Le CHU vient de fermer le centre médico-psychologique La Pérouse, situé place Royale, à Nantes, pour le transférer, au sein même de l'hôpital psychiatrique dans des bâtiments préfabriqués(près d'une entrée).
Au moment où la direction du CHU ne cesse de louer les bienfaits de l'ambulatoire, elle fait le contraire en psychiatrie en ramenant les patients à Saint-Jacques. C'est un retour en arrière à l'époque où les hôpitaux psychiatriques étaient des asiles.
On craint que des patients refusent de consulter ici à Saint-Jacques, par peur de venir chez les fous », assure Franck Gallerand de Sud santé. « Avec le risque qu'ils délaissent leur traitement. »
Ce transfert du centre médico-psychologique à Saint-Jacques symbolise aux yeux de Sud Santé, mais aussi de la CGT et de FO, une série de décisions incomprises et sans concertation suffisante.
« On a ouvert le centre Phileas Fogg qui assure des soins de réhabilitation psycho-sociale, sans moyen supplémentaire, mais en piquant du personnel à l'unité d'hospitalisation Tati. Cela a débouché sur la mobilité forcée de certains personnels », dénonce une infirmière non syndiquée.
« Nous sommes traités comme des pions. Nous n'avons aucune reconnaissance », s'emporte-elle.
Les syndicats ont obtenu la suspension de ces mesures de « mobilité forcée ».

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