Hilma af Klint l’avait pressenti : personne ne pourrait, en son temps, comprendre son art. Née en 1862, en Suède, la modeste peintre du dimanche s’était donc contentée de dévoiler à ses contemporains d’anodins paysages, de naïfs bouquets, des portraits tout bêtes. Mais dans le secret de son atelier, une révolution se jouait. Aventurière en chambre, Hilma dérogeait à toutes les règles apprises à l’Académie royale des beaux-arts de Stockholm, dont elle était sortie en 1887. Elle inventait, tout simplement, l’abstraction. Ni plus ni moins.
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