mercredi 17 août 2016

La psychiatrie reconfigure son offre de soins entre l'Ardèche et la Drôme




Depuis le 1er juin, une nouvelle organisation de l'offre de soins en psychiatrie est opérante en Ardèche et dans la Drôme avec des soins désormais assurés par deux établissements spécialisés : le CH Sainte-Marie à Privas (Ardèche), établissement de santé privé d'intérêt collectif (Espic) qui relève de l'Association hospitalière Sainte-Marie ; le CH Le Valmont à Montéléger (Drôme). Ce maillage, évoqué par l'ARS Auvergne-Rhône-Alpes dans un communiqué, s'accompagne sur les années 2017-2020 de la reconstruction complète de ces deux établissements de santé mentale sur leur site principal. Objectif affiché : "Offrir à terme aux patients de meilleures conditions d'accueil" en sachant que "dans l'immédiat, les sites d'hospitalisation complète de Romans et Saint-Vallier sont maintenus jusqu'à l'achèvement des travaux sur le site de Montéléger", ajoute l'agence.

La nouvelle sectorisation de la psychiatrie en Ardèche et dans la Drôme.
La nouvelle sectorisation de la psychiatrie en Ardèche et dans la Drôme.



Cette nouvelle sectorisation s'affranchit des limites départementales pour respecter les bassins de vie, ce qui conduit à rééquilibrer la population desservie par chaque établissement (396 500 habitants pour le CH Sainte-Marie avec quarante-neuf communes drômoises qui relèvent désormais de son territoire d'intervention, 438 000 habitants pour le CH Le Valmont avec vingt-cinq communes ardéchoises), ainsi qu'à répartir plus équitablement les ressources, souligne l'ARS.


Par ailleurs, la recomposition de cette offre de soins en psychiatrie promet de privilégier les prises en charge extrahospitalières "chaque fois que possible" pour préserver le cadre de vie et l'environnement habituels. "Ainsi, le parcours du patient s'appuiera non seulement sur un temps d'hospitalisation complète mais aussi sur des relais que constituent les services ambulatoires", complète l'agence : centre médico-psychologique (CMP), hôpital de jour ou encore centre d'activité thérapeutique à temps partiel (CATTP). Cette refonte doit également être l'occasion de renforcer les partenariats entre les deux établissements, d'éviter les ruptures de parcours en décloisonnant le sanitaire le social et le médico-social et, enfin, d'améliorer le soutien aux aidants et aux familles.
Thomas Quéguiner



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