vendredi 15 juillet 2016

« Civic Tech » : des applis pour doper la démocratie participative

LE MONDE | Par Claire Legros
Sabrina veut ouvrir un « supermarché de produits en vrac pour réduire les déchets », Amor propose « un marché estival nocturne » tandis que Nicolas aimerait « bâtir des murs pour laisser les jeunes (et les moins jeunes) faire du street art et du graffiti ». Depuis dix jours, les habitants de Vernon (Eure) peuvent proposer directement sur leur smartphone des idées pour améliorer leur quartier. Une consultation lancée dans le cadre du budget participatif, et soumise aux votes des habitants sur l’application Fluicity.
Vooter, City2Gether, Fluicity, ou Neocity… Créées par de jeunes entrepreneurs, ces start-ups ont pour ambition de renouveler la vie démocratique locale.
Vooter, City2Gether, Fluicity, ou Neocity… Créées par de jeunes entrepreneurs, ces start-ups ont pour ambition de renouveler la vie démocratique locale. GREG BAKER / AFP
A Voisins-le-Bretonneux (Yvelines), c’est sur la localisation des stations de vélos en libre-service que les habitants ont été sollicités par le biais d’un site et de l’appli mobile Neocity. Tandis que ceux de Bougival (Yvelines) ont été consultés sur les horaires de fermeture de la mairie via l’application Vooter.
Elles s’appellent Vooter, City2Gether, Fluicity, ou Neocity… Créées par de jeunes entrepreneurs, ces start-ups ont pour ambition de renouveler la vie démocratique locale. Alors que 40 % des citoyens se détournent des urnes aux élections municipales, elles veulent les inciter à donner leur avis, alerter sur d’éventuels dysfonctionnements des services publics ou proposer des pistes d’améliorations pour leur ville. « La vie politique a besoin d’outils de retour citoyen et de décision pour les élus », estime Stéphane Béquin, co-créateur de Vooter, lancée en 2015 et actuellement testée par la municipalité de Bougival (Yvelines).

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