vendredi 20 mai 2016

Les infirmières sont contre la grève des médecins, elles exigent la mise en place d’une cellule d’urgence

le nouvelliste HAÏTI     17 mai 2016
La presidente de l'ANIHL      Moranvil Mercidieu

L’Association nationale des infirmières et infirmiers licenciés d’Haïti (ANILH) se dit contre la grève des médecins résidents qui paralyse les hôpitaux publics depuis tantôt huit semaines. L’ANILH est la seule des regroupements de personnel de santé à fustiger le comportement des médecins résidents qui refusent de mettre en place une cellule d’urgence pouvant recevoir les cas les plus urgents dans les hôpitaux. « L’ANILH ne saurait supporter une grève de résidents qui ne mettent pas en place "une cellule d’urgence pour alléger les souffrances de la population et s’assurer de respecter les droits aux soins de qualité des clients ", a déclaré l’infirmière Lucile Charles, présidente de l’ANILH, lors d’une conférence de presse donnée ce mardi. Selon Me Lucile Charles, les médecins résidents désobéissent à leur code de déontologie, eux qui ont prêté serment de porter assistance aux personnes en danger. Ils sont en train de commettre un accroc à leurs propres principes. « Par rapport à notre code déontologique, on ne peut cautionner qu’un hôpital ferme ses portes pour ne pas recevoir les malades », a expliqué la présidente de l’ANILH traînant derrière elle 50 ans de carrière comme infirmière clinicienne. Si la grève des médecins a pris cette ampleur, c’est en partie la faute des autorités sanitaires, selon les responsables de l’Association nationale des infirmières et infirmiers licenciés d’Haïti. Si elles avaient pris leurs responsabilités, une cellule d’urgence aurait été mise en place.


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