vendredi 25 mars 2016

Un arrêté fixe les modalités de formation des représentants des usagers

Un arrêté publié au Journal officiel ce 24 mars fournit le cahier des charges de la formation de base délivrée aux représentants d'usagers dans les instances hospitalières ou de santé publique. Ce cahier des charges, publié en annexe, fixe les modalités d'organisation de la formation et en définit les objectifs généraux. Les publics concernés ? Les représentants d'usagers désignés par les associations agréées, relevant de l'article L1114-1 du Code de la santé publique, au sein des instances hospitalières ou de santé publique. Les représentants nouvellement désignés dans les instances y sont prioritaires. La formation est organisée par groupe de quinze personnes maximum, issues de différentes associations. 

L'arrêté précise que cette formation doit être "généraliste" et permettre "l'acquisition de connaissances et de compétences", telles qu'acquérir les fondamentaux de la démocratie en santé ou élaborer et défendre une position d'usager, ou encore "se positionner comme représentant des usagers dans une approche transversale". Elle vise : à comprendre l'organisation, le fonctionnement et le financement du système de santé ; à veiller à la bonne expression des attentes et besoins des usagers ; à construire une parole transversale et généraliste de l'usager en santé ; et à apprendre à travailler en réseau. 

Cette formation dure deux jours en présentiel et est composée de modules théoriques et pratiques. Elle doit être suivie dans les six mois de la prise de mandat et peut être répartie en différents modules d'une journée, selon les disponibilités des personnes formées, avec un délai maximal de deux mois entre les différents modules. L'arrêté précise que "le contenu de la formation doit être adapté aux différents profils des participants, aux savoirs déjà détenus et aux compétences déjà acquises". Pour ce faire, les méthodes participatives et actives, qui permettent d'évoquer les cas pratiques et les échanges d'expérience, doivent être privilégiées. Le recours aux nouvelles technologies n'est pas exclu mais il doit cependant intervenir "en complément", en amont ou en aval de la formation. À l'issue de celle-ci, une autoévaluation est proposée aux participants pour mesurer l'acquisition des connaissances et compétences. De son côté, l'association délivrant la formation doit renseigner plusieurs indicateurs : le nombre de sessions organisées chaque année ; le nombre de représentants d'usagers formés annuellement ; le taux de participation aux sessions ; le taux de satisfaction à partir de l'évaluation personnelle du participant.
Clémence Nayrac
Tous droits réservés 2001/2016 — HOSPIMEDIA

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire