mercredi 30 mars 2016

Psychiatrie. «La douleur évaluée»

LE TELEGRAMME  / Propos recueillis par Bruno Salaün

Djéa Saravane, vendredi, à Quimper : « Nous avançons dans le champ de la santé...
Djéa Saravane, vendredi, à Quimper : « Nous avançons dans le champ de la santé mentale sur cette question de la douleur, mais nous sommes dramatiquement en retard pour l'autisme ».

Le Dr Djéa Saravane s'investit depuis des années pour la prise en charge de la douleur en psychiatrie. Invité des Semaines cornouaillaises d'information sur la santé mentale, le spécialiste fait le point sur les avancées, les outils mis au point pour évaluer, repérer la source puis traiter au mieux la douleur des patients. « Des progrès restent à faire mais la culture de la douleur entre à l'hôpital psy », émet-il.

La prise en charge de la douleur en psychiatrie se révèle récente. Pour quelle raison ?
Pendant des siècles, on a dit que le patient psychotique était insensible à la douleur. C'était dans tous les manuels de psychiatrie, encore au début des années 2000. On y parlait même parfois de totale analgésie. Et puis heureusement, des études scientifiques ont montré le contraire. Ça a mis du temps !

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