vendredi 4 mars 2016

Dans les cimetières futuristes du Japon, la mort devient high-tech

Rédigé par Emiko Jozuka 3 March 2016

Taijun Yajima, un prêtre bouddhiste, prie chaque matin pour les morts de Ruriden. Image: Emiko Jozuka
Yumiko Nakajima, une femme d’environ 70 ans, est en train de choisir sa future tombe. Mais au lieu d’opter pour un morceau de pierre dans un cimetière classique, en extérieur, son choix semble se porter sur une statue de Bouddha en verre éclairée de l’intérieur par une lumière bleutée. La scène se passe à Ruriden, un petit ossuaire futuriste appartenant au temple Koukoko-ji, dans le centre de Tokyo.
La statue de Bouddha choisie par Yumiko Nakajima est entourée de 2045 autres statues illuminées par des LED de différentes couleurs, disséminées sur les murs de cet étrange cimetière. Chaque statue – qui est protégée par un boîtier en verre – est vouée à représenter un jour une personne décédée, si ce n’est pas déjà le cas. Il suffit pour cela qu’un visiteur décide que ses cendres soient conservées dans un casier situé directement derrière le mur. Synchronisées avec des badges d’accès, les statues changent de couleur lorsqu’un visiteur arrive afin qu’il puisse localiser plus facilement celle à qui il vient rendre visite.

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