lundi 1 février 2016

La formation des psychomotriciens pourrait évoluer en 2017 si les ministères s'accordent



Après leur rendez-vous ce vendredi 29 janvier au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, une délégation de représentants de syndicats et d'associations de professionnels de la psychomotricité ont bon espoir concernant la reprise de la réingenierie de leur formation. François Lemoine, conseiller santé au cabinet de Thierry Mandon, secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche les a reçus. Il s'est montré, selon Philippe Rambault, représentant FO, plutôt encourageant concernant l'ouverture d'une discussion de fond sur la pertinence de l'obtention d'un grade master. Petit bémol : encore faut-il que le ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes soit d'accord. 


Il a d'ailleurs été convenu avec la délégation que le ministère de l'Enseignement supérieur se rapprochera rapidement du cabinet de Marisol Touraine afin de pouvoir réexaminer la situation pour clôturer la réingénierie des psychomotriciens avant 2017, signalent dans une note d'actualité sur leur site Psychomotriciens = grade master la Fédération française des psychomotriciens (FFP), le Syndicat national d'union des psychomotriciens (Snup) et l'Association nationale des étudiants en psychomotricité (Anep). La délégation, encouragée par la bonne volonté affichée par le ministère de l'Enseignement supérieur, semble prête à attendre encore quelques semaines.



Pour l'histoire, depuis plusieurs années, les deux ministères se renvoient la balle. En janvier 2015, la délégation intersyndicale a en effet été reçue par Raymond Le Moign, directeur adjoint du cabinet de la ministre de la Santé. Mais six mois plus tard, le ministère fermait tous les dossiers relatifs aux réingénieries des diplômes, déclare Philippe Rambault. Depuis, un vrai blocage régnait. Fin 2015, la délégation a donc écrit à l'Élysée déplorant notamment que "depuis que les psychomotriciens ont fait la démonstration de la nécessité d'une augmentation de leur durée d'études à cinq ans, correspondant au grade de master, aucune des réunions avec les ministères n'a permis de faire aboutir cette démarche". La demande d'arbitrage présidentiel pourrait avoir porté ses fruits.
Lydie Watremetz 

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