S’ils ont pu opérer au mieux les blessés, les médecins s’inquiètent des traumatismes subis.
Dans les couloirs de ces services de chirurgie parisiens, on peut presque reconnaître leur chambre. A l’intérieur, une multitude de cadeaux. La vie y est manifeste, il y a du monde autour d’eux, ils sont les plus visités. Les blessés du 13 Novembre et leurs proches «ont envie de parler, de comprendre», insiste ce chef de service, qui ajoute, avec ses mots de chirurgien : «Tout s’est plutôt bien passé, on a eu très peu de reprises. Mais, parfois, on les a gardés quelques jours de plus dans nos services de réanimation ou de chirurgie, ce qui n’est pas l’habitude du tout. Mais ils le demandaient. Ils étaient vraiment touchés.»
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire