mercredi 18 novembre 2015

"La vie après Daesh", ou le difficile travail de désembrigadement jihadiste

 29/10/2015 




© Martin Bureau, AFP | Dounia Bouzar a créé le Centre de prévention contre les dérives jihadistes (CPDSI), en avril 2014.

Spécialiste du fait religieux, personnage polémique et controversé, Dounia Bouzar raconte dans son dernier livre paru en octobre, "La vie après Daesh", le difficile processus de désembrigadement jihadiste.

La vie après Daesh
C’est l’histoire de Léa qui s’apprêtait à commettre un attentat en France, de Hanane qui ne voulait pas se marier à Raqqa. C’est aussi l’histoire d’Inès, qui a tenté trois fois le départ en Syrie, de Brian, d’Ali, d’Aouda et de tant d’autres… Dans "La vie après Daesh", dernier essai de Dounia Bouzar, l’auteure, experte en laïcité et anthropologue du fait religieux, revient sur le dangereux processus d’endoctrinement de jeunes adultes égarés, fascinés par les discours sophistes des jihadistes et happés par l’organisation de l’État islamique (EI).
Mais tout en racontant la descente aux enfers de ces jeunes embrigadés, cette ancienne éducatrice à la protection judiciaire de la jeunesse dévoile surtout sa stratégie pour tenter de "déradicaliser" ces candidats au jihad - stoppés à temps ou tout juste revenus de l’enfer syrien.

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