vendredi 16 octobre 2015

Car un homme qui crie n'est pas un ours qui danse

 |  PAR PAUL MACHTO


« Déranger ». Un spectacle fou, littéraire, populaire… et curatif à la fois ! Une plongée dans l’ordinaire folie d’une unité de soins psychiatriques, un jour comme tant d’autres. Enfin pas tout à fait : les alertes attentats se répandent sur les ondes et le service organise son gala de charité. Salle Jacques Brel à Pantin les 6, 7 et 8 novembre 2015.
DERANGER
Car un homme qui crie n’est pas un ours qui danse

« Et surtout mon corps aussi bien que mon âme,
gardez vous de vous croiser les bras
en l’attitude stérile du spectateur,
car la vie n’est pas un spectacle,
car une mer de douleurs n’est pas un proscenium,
car un homme qui crie n’est pas un ours qui danse … »
Aimé Césaire.

Texte et mise en scène Guy Bénisti
Groupe d’Intervention Théâtrale Et Cinématographique (GITHEC)
6 – 7 – 8 novembre 2015
Salle Jacques Brel
42 avenue Edouard Vaillant  -93500-Pantin
Mo : Aubervilliers –Pantin Quatre chemins
Réservations au :  0149154170
« Un spectacle fou, littéraire, populaire … et curatif à la fois !!!!
Une plongée dans l’ordinaire folie d’une unité de soins psychiatriques, un jour comme tant d’autres… Enfin pas tout à fait : les alertes attentats se répandent sur les ondes et le service organise son gala de charité.
Dans le couloir de l’hôpital, les urgences se multiplient, les vies et les délires s’entrechoquent, la folie du temps rejoint celle de l’unité de soins. Vertigineuse représentation du monde au prisme de la psychiatrie. »  
Ce spectacle s’attaque à l’univers actuel de la folie du monde et des êtres. Questionnant aussi les dérives sécuritaires de la psychiatrie, l’ambiance perturbée de l’hôpital psychiatrique, confronté à la saturation des équipes, les pénuries, les contradictions qui traversent les psychiatres, l’urgence et l’utilisation de la psychiatrie à des fins de maintien de l’ordre, les tragédies humaines et sociales.

Cette création réunit des comédiens professionnels du GITHEC, des comédiens amateurs : enfants de l’école Jean Jaurés du quartier des Courtillières de Pantin, patients et soignants fréquentant le Centre de jour de Montfermeil (du 15ème secteur psychiatrique de Seine Saint Denis- Ville Evrard) et des citoyens de l’association Champ libre (club thérapeutique du centre de jour).

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