vendredi 25 septembre 2015

«Jean-Paul Sartre affronte des pieuvres sous hallucinogènes»

Jean-Luc Nothias - le 25/09/201


Le livre Psilocybine. Quand la psychiatrie observe la création révèle une face cachée de la recherche en neuropsychiatrie attachée à la création artistique.
Les très nombreuses illustrations - dessins et peintures - sont  à proprement parlées hallucinantes  et fascinantes. Qu'attendre d'autre d'un ouvrage collectif et d'une exposition issus des travaux menés  à l'hôpital Sainte-Anne de Paris  dans les années 1960? L'intrigant ouvrage PsilocybineQuand  la psychiatrie observe la création nous entraîne dans les coulisses  de la recherche neuropsychiatrique (comment un cerveau qui agit  sous substances psychotropes fonctionne-t-il) et de la création artistique (comment un cerveau créatif et «habité» d'artiste peintre est-il affecté par de telles substances).  
Voici révélée une face cachée  (mais pas secrète) de la recherche  en neuropsychiatrie, réunissant artistes et patients atteints de dysfonctionnements de la perception de la réalité. Testant leurs capacités et leurs réactions  sur des substances psychotropes,  du haschich à l'ergot de seigle (LSD) - qui aurait eu une influence sur Jeanne d'Arc - en passant par l'opium  ou la coca, et précisément aux hallucinogènes des champignons sud-américains, peyotl, mescaline  ou psilocybine (aussi appelée «chair des dieux»).


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