lundi 30 mars 2015

Crash A 320 : créer une emprise morale en jouant la carte de la psychiatrie

Blogs  |  PAR MARIE SAJUS

Avant même que l'enquête du Bureau d'Etudes des Accidents aéronautiques ne conlut avec les 2 boîtes noires, un homme est jeté en pâture au plus grand nombre de la planète, ceux la même qui ne peuvent discerner le vrai du faux car la psychiatrie est un tabou. Sitôt la phrase lancée "il est fou", ce sont des hordes de chien aboyants qui partent à la chasse de l'homme. Dire de quelqu'un qu'il est psychiatriquement atteint, même sans preuve, mais on va en chercher, c'est l'amputer de sa crédibilité en tout point. C'est ce qui est en train de se passer dans le crash de l'airbus pour ce co-pilote. Une étiquette de fou posée sur son front! Le droit à la vie privée n'existe plus, le droit à la présomption d'innocence ou du moins le droit de nous laisser savoir la vérité nous est rendue opaque par ce simple mot "psychiatrie du co-pilote". De l'art de jeter de l'encre pour mieux noircir et occulter. Attendons de savoir. Attendons les conclusions.
La présomption d'innocence doit toujours être de mise. Dans un crime, nous étudions toujours le lien de causalité et l'intention. Je déplore que les informations fournies prêtent une intention de nuire à autrui à ce jeune homme  et de tuer au travers de la chute de l'avion.

Avant même de savoir ce qui s'est passé, il est évoqué que le pilote respirait. En effet, une bête qui respire n'est pas morte, à moins qu'il soit inconscient (AVC, hémorragie..) des effets secondaires sont possibles, et l'on a coutume en médecine de dire "qu'un train peut en cacher un autre". Ce que je veux  dire c'est que l'hypothèse d'un refus d'ouvrir la porte volontaire est prématurée et oriente l'affaire dans un sens d'une volonté de détruire, donc un suicide. Et si 151 ADN sont retrouvés sur le site au lieu des 150 attendus? 

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