samedi 5 juillet 2014

Meurtre d'Albi : « Le psychisme humain n'est pas préparé pour assumer cela »

Le Monde.fr Propos recueillis par 
our Claude Halmos, psychanalyste et écrivain, le traumatisme vécu par les enfants de l'école maternelle d'Albi, qui ont vu leur maîtresse tuée à coups de couteaux vendredi matin, est « majeur ».
Selon cette disciple de Françoise Dolto, spécialiste de l'enfance et de la maltraitance, leur processus de reconstruction risque d'être long.
Quelles conséquences un drame pareil peut avoir sur les enfants ?
Claude Halmos : Ce que ces enfants viennent de vivre est un traumatisme majeur. Le propre d'une scène traumatique est de surgir brutalement dans le quotidien, on n'y est pas préparé, donc la soudaineté de l'événement est d'une violence inouïe. Une telle scène est de l'ordre de celles que les enfants en voient en règle générale dans les films et les cauchemars, mais celle-là est arrivée dans la réalité. Le psychisme humain, celui d'un adulte ou d'un enfant, n'est pas préparé pour assumer cela. C'est comparable à un attentat : on le vit tout en étant en partie déconnecté de soi-même, sans en être conscient en quelque sorte. C'est un réflexe de survie. Donc quand on dit de façon générale que l'on va mettre en place une cellule de secours pour permettre de parler, les gens imaginent à tort que cela va résoudre tous les problèmes.

Albi : meurtre à l'école, dans la classe, devant les élèves

LE MONDE | Par 
« Adieu à une super-maîtresse. » Le message a été écrit sur une photo de classe. On y voit Fabienne Terral-Calmès, souriante, auprès des enfants de sa classe. Un souvenir d'un de ses élèves de l'année 2011-2012 déposé en guise de condoléances devant la porte de l'école.
Vendredi 4 juillet, à Albi, cette jeune institutrice en grande section de maternelle, âgée de 34 ans, a été poignardée dans sa classe par la mère d'une de ses élèves.
Il y a aussi quelques roses blanches et des lys. Des voitures qui passent devant l'école Edouard-Herriot sans s'arrêter. Des parents qui viennent avec leurs enfants, les visages sont graves. Un petit garçon est venu avec sa grande soeur. « Elle a été ma maîtresse, elle était sympa ! », dit le petit garçon en débitant les noms de tous les enfants sur la photo. Christel D., elle, n'a pas d'enfant dans cette école. Mais elle y a fait toute sa scolarité dans les années 1980 et elle se destine au métier d'enseignante. « Choquée », elle est venue déposer une petite carte.

Bébé poignardé à Ganshoren: pour les psys, la maman était démente et doit être internée

A. B.
Belgique
La maman qui a tué son bébé de 18 mois en le poignardant, le 13 février dernier, mais aussi tenté d’étrangler sa fille aînée de 8 ans, se trouvait à ce moment dans un état de démence la rendant pénalement irresponsable. C’est la conclusion du rapport de l’expert psychiatre requis par la juge d’instruction, qui vient d’être déposé. On se dirige donc vers un internement de la maman, Nasreen, qui est toujours sous mandat d’arrêt.

Justice : Parricide à Bagneux : "Il a tué sa mère pour la sauver"

04 juillet 2014


Ce matin, devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Angers, la personnalité du jeune homme qui avait tué sa mère de 22 coups de couteau était examinée.

Les faits remontent au 10 janvier 2013, près de Saumur. Un homme de 33 ans, dont les premières bouffées délirantes remontent à l'âge de 20 ans, avait brutalement poignardé sa mère, au domicile qu'il partageait avec elle, à Bagneux.
Ce matin, les psychiatres qui l'ont examiné ont rendu leurs rapports : cet homme calme, gentil, d'humeur triste souffrait bien de schizophrénie "à géométrie variable".

Les soutiens de la célèbre maternité des Lilas ne veulent pas d’un déménagement à Montreuil

04.07.2014



  • Les soutiens de la célèbre maternité des Lilas ne veulent pas d’un déménagement à Montreuil - 1

Le sort de la célèbre maternité des Lilas continue de faire débat. Dans un courrier à la ministre de la santé, les parlementaires Front de Gauche Laurence Cohen et Marie-Georges Buffet et l'élue régionale EELV Laure Lechatellier réclament une table-ronde en urgence. Ce courrier a également été signé par Marie-Laure Brival, chef du service gynécologie-obstétrique à la maternité, et par Maya Surduts, de la Coordination des associations pour le droit à l'avortement et la contraception (CADAC) et du Collectif National Droits des Femmes (CNDF).

Les problèmes psy n’aident pas à garder son emploi, surtout quand est un homme

05.07.2014

On a plus de risques de perdre son travail quand on est en dépression que quand on est en pleine possesion de ses moyens psychiques. Ce constat posé par la dernière étude du service recherche et statistiques du ministère de la Santé -la DREES- n’a en soi rien d’étonnant. Tout le mérite des chercheurs de l’avenue de Ségur est néanmoins de le quantifier et de mettre des chiffres sur des maux. Du moins, ils ont tenté de le faire. Puisqu’après avoir évalué à 12% et 6% la proportion respective de femmes et d’hommes qui déclarent un trouble anxieux généralisé (TAG) ou un épisode dépressif caractérisé (EDC), ils nuancent aussitôt leur découverte en se demandant si les hommes ne seraient pas "amenés à sous-déclarer ces troubles en raison de normes et représentations sociales fortes."

En finir avec le suicide chez les jeunes homosexuel-le-s.

MIKE NIETOMERTZ JOURNALISTE ET ÉCRIVAIN

TRIBUNE
Le corps d’un jeune homme de 21 ans, Peter, dont le nom nous est caché sans que je ne me l’explique, a été retrouvé le 28 juin 2014 dans la station de sports d’hiver de Valmorel, en contrebas d’un pont. Ce jeune homme avait été hébergé deux mois par l’association Le Refuge, structure d’accueil et de soutien aux jeunes majeurs victimes d’homophobie ou transphobie. L’association déclare que dix mois avant les faits, Peter avait écrit «Mes parents deviennent de plus en plus hard dans leurs prières latines contre le diable. De toute façon, plus rien ne m’étonne après qu’ils aient fait appel à un prêtre exorciste pour me faire changer de bord.» C’est donc tout naturellement qu’elle avance l’hypothèse du suicide de ce jeune homme, thèse soutenue par les associations de défense des homosexuel-le-s par la voix du porte-parole de l’inter-LGBT, Nicolas Rividi, qui affirmait lors de la Marche des Fiertés Parisiennes, le 28 juin 2014, «un jeune s’est jeté d’un pont parce que sa famille le rejetait.»
Il faut savoir qu’en France, chaque année, 30% des homosexuel-le-s de moins de 25 ans tenteraient de se suicider, d’après un rapport rendu au Sénat en 2013. En se référant au vieux rapport Kinsey (1948 et 1953) qui mesurait le pourcentage d’homosexuel-le-s dans la population générale (soit 10%) et le décompte de la population française d’après l’Insee en 2013 (soit 30,6% sur 65 542 916 Français qui revient à 20 056 132 jeunes de moins de vingt-cinq ans), ce sont donc potentiellement 601 683 jeunes homosexuel-le-s qui sont chaque année candidat-e-s à la mort. Combien de temps allons-nous encore laisser cette épidémie toucher une partie de la jeunesse de France sans réagir? Combien de jeunes homosexuel-le-s va-t-il falloir trouver en contrebas d’un pont pour que les pouvoirs publics agissent contre cette hémorragie dans la population?

vendredi 4 juillet 2014

Assistance publique des hôpitaux de Marseille : coups de colère des infirmiers de la psychiatrie

Depuis plus de trois semaines de nombreux infirmiers, sur les quelque deux cents des services de psychiatrie de l'APHM, ont engagé un mouvement contre la suppression en cours de treize postes. Ils sont soutenus par les syndicats CGT, FO et SUD.
La direction, pour justifier le non-remplacement de tous les partants, et évaluer le nombre d'infirmiers nécessaires, a fait un calcul alambiqué qui ne prend pas en compte les absences pour accidents, maladies et maternités et obtient ce qu'elle appelle « l'effectif cible ».

Grève : à l’hôpital psychiatrique de Villejuif, c’est le gros, gros bordel

Ramses Kefi 



La mini-plage dans la cour d’honneur de l’hôpital psychiatrique de Villejuif, le 30 juin 2014 (Ramsès Kefi/Rue89)
Un jeune homme joue à la console de jeux dans les bureaux de la direction pour tuer le temps. Il ne glande pas, il est gréviste et volontaire, comme d’autres, pour occuper les locaux de sa hiérarchie afin d’accentuer la pression sur celle-ci.
Depuis le 2 juin, une partie du personnel de l’hôpital psychiatrique Paul Guiraud de Villejuif est en grève. Elle proteste contre le projet qui vise à faire passer, dès le mois prochain, les journées de travail de plus d’un millier d’agents hospitaliers de 8 à 7h36 et en contrepartie, à leur supprimer 9,5 jours de RTT – sur les 27 dont ils bénéficient actuellement.
Vendredi après-midi, des ambulances ont été refoulées à l’entrée de l’hôpital et redirigées vers d’autres établissements.
Quelques heures plus tard, des grévistes ont décidé de « virtuellement » libérer des centaines de patients en manipulant le système informatique.
A 23h32, Henri Poinsignon, le directeur, a envoyé un e-mail de « haute importance » à tous les agents de Paul Guiraud. Extrait :
« Des incidents graves empêchent à nouveau le fonctionnement normal du dossier patient informatisé, notamment la sortie massive du logiciel CPage [un logiciel qui collecte des renseignements sur les patients, ndlr]. Nos hôpitaux sont ainsi vidés virtuellement et informatiquement, mais aussi juridiquement. »
Il n’y a pas eu d’évasion, mais l’objectif de faire péter un plomb aux chefs est atteint.

« Les hôpitaux vidés informatiquement »

Quand on entre dans le bureau d’Henri Poinsignon – sur la porte duquel les grévistes ont accroché une caricature de lui –, il prend une feuille blanche et dessine un schéma pour résumer l’incident.
Un ou plusieurs individus se sont connectés à CPage, avant de mettre la quasi-totalité des quelque 500 patients de l’hôpital en statut « sortants ».


Santé mentale : Arrêtons la stigmatisation

04/07/2014


Malade-mentale
A l’occasion du 5ème Forum «IMPACT Mental Health», qui s’est tenu à Casablanca du 24 au 26 juin, à l’initiative de Sanofi et l’Association Mondiale de Psychiatrie Sociale, les praticiens ont lancé un appel à changer notre regard sur la maladie mentale. Il s’agit d’une pathologie comme une autre ; le malade peut avoir une vie normale, il suffit qu’il bénéficie d’une prise en charge convenable et au moment opportun.
Quarante-cinq experts en santé mentale, venus de 20 pays, ont fait le déplacement pour prendre part aux travaux de cet évènement. L’occasion de partager des expériences sur les programmes de prise en charge des troubles mentaux dans différents pays, mais aussi d’attirer l’attention sur ces troubles mentaux, de rappeler les chiffres, et de s’arrêter sur des situations déconcertantes.
Les questions de la guérison en santé mentale et de la réhabilitation psychosociale des patients étaient à l’ordre du jour.
Oui, une personne atteinte d’une pathologie mentale peut être soignée, elle peut être intégrée dans la société, avoir une vie familiale et professionnelle quasi-normale, si elle est suivi, si elle a accès à la thérapeutique et si elle le soutien de ses proches. Aujourd’hui, les nouvelles générations de soin, hélas très coûteuses, donnent d’excellents résultats. Dans le cas contraire, c’est l’isolement, l’exclusion, la déchéance sur tous les plans. De nombreuses familles ont éclaté parce qu’un membre était atteint d’une maladie mentale. «On accorde beaucoup d’importances aux maladies infectieuses comme le Sida, ou chroniques, comme le diabète, l’HTA… mais on ignore souvent les maladies mentales. Pour autant, la schizophrénie est la maladie la plus dévastatrice», a déclaré Pr Tom Graig, président de l’Association Mondiale de Psychiatrie Sociale. Et de poursuivre : « Les troubles mentaux représentent la deuxième cause de morbi-mortalité dans les pays en développement. Environ 80% des personnes atteintes de troubles mentaux sévères dans ces pays ne reçoivent aucun traitement. Et pourtant, avec des soins adaptés et un soutien psychosocial approprié, la guérison est possible pour la plupart d’entre elles».
L’impact de la non prise en charge des troubles mentaux sur la croissance socio-économique est indéniable. C’est un véritable problème de santé publique. «Il ne faut jamais prendre à la légère une dépression», explique Pr. Moussaoui, directeur du centre psychiatrique Ibn Rochd à Casablanca.

Quand les ennemis sont des rats, porcs, cloportes, vermines

ROBERT MAGGIORI 
CRITIQUE Réflexion collective de psychanalystes sur les «territoires» où s’exerce la haine



Elle-même a été battue et violée. Son mari et ses deux fils ont été fusillés, sa fille a péri dans l’incendie de la maison déclenché par les soldats allemands. Décidée à se venger, elle parvient à se faire engager comme infirmière et cuisinière auprès d’un général prussien, et «se trouve alors devoir soigner le fils de l’officier». Elle l’étrangle de ses mains, découpe son corps et en cuisine les morceaux. Après lui avoir fait «innocemment déguster cervelle, côtelettes, escalopes, rognons et fricandeaux», elle sert au général le cœur de son fils, et, en lui révélant la vérité, le fait trépasser. Se confessant plus tard, elle dira : «Vous aurez beau me parler du Dieu tout-puissant, je le défierais bien de me donner dans son paradis une joie plus grande. Je crus que j’allais mourir de bonheur.»


EgoC’est une fiction : Sueur de sang (1893), de Léon Bloy. Mais la réalité offre des exemples encore plus terribles de l’incommensurable puissance de la haine, qui certes dans la vengeance décuple sa férocité par le souvenir ineffaçable du mal subi, ou, en temps de guerre (ici le conflit franco-prussien de 1870), se justifie elle-même en accentuant l’inhumanité de l’ennemi, mais qui toujours, dans ses formes quotidiennes, banales, tire jouissance de sa propre insatiabilité, survit à la destruction de l’objet haï, voudrait en piétiner les restes, et, à jamais «attachée» à lui, le ressusciter pour le massacrer encore et encore.

jeudi 3 juillet 2014

Sexualité des ados : l’INPES diffuse un clip décalé pour rappeler quand et comment mettre un préservatif

03/07/2014
« Fantastic capote et wondercapote » : l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) mise sur ces deux « super-héros » pour rappeler aux adolescents de 14 à 18 ans l’importance de se protéger et de faire du port du préservatif « le bon réflexe ».
Le clip à la musique légèrement entêtante en indique les bénéfices : protection contre les infections sexuellement transmissibles et moyen de contraception, et les circonstances où il est indispensable : quand un test de dépistage n’a pas été fait récemment ou lorsqu’on ne connaît pas (ou mal) le partenaire.

La situation du service psychiatrie de la maison d’arrêt d’Amiens est «catastrophique»

Par JEANNE DEMILLY 02/07/2014


Actuellement, seul un demi-poste de médecin psychiatre est pourvu alors que trois sont budgétés.
La situation est connue de tous. Depuis plus de deux ans, le Service médico psychiatrique régional (SMPR) de la maison d’arrêt d’Amiens fonctionne grâce à la présence des infirmiers et des psychologues mais pas vraiment grâce aux médecins psychiatres. La prison compte en effet un demi-poste de praticien là où il devrait y en avoir trois. Ces postes sont restés vacants après deux départs en retraite, notamment celui du chef de service.
Depuis, la prison compte sur la présence d’un psychiatre une demi-journée chaque jour (5 demi-journées par semaine) «  ce qui n’est pas sans poser des problèmes d’organisation et de suivi des détenus  », souligne Anne Chereul, coordinatrice de l’Observatoire international des prisons qui agit pour la défense des droits des personnes détenues. Et elle n’hésite pas à qualifier la situation de «  catastrophique  ».

Le centre hospitalier
ne trouve pas de volontaire

Stéphane Daquo, avocat au barreau d’Amiens, a déjà entendu des détenus se plaindre de ce turnover des praticiens. «  Des clients m’expliquent qu’un jour, ils ont tel traitement et que le lendemain ça change parce que l’autre médecin n’est pas du même avis.  » Parfois ces détenus disent même avoir trouvé porte close. «  Ce qui est peu pratique quand il s’agit de personnes sous le coup d’une obligation de soins décidée par la Justice  » souligne l’avocat.

Les entreprises vont pouvoir interdire tout alcool au travail

03.07.2014

Les entreprises vont désormais pouvoir interdire la consommation de toute boisson alcoolisée en leur sein par le biais de leur règlement intérieur, selon un décret publié jeudi au JO. Le code du Travail stipulait jusqu'à présent qu'« aucune boisson alcoolisée autre que le vin, la bière, le cidre et le poiré n'est autorisée sur le lieu de travail ».

Sexualité / Revue Hippocampe






L'Essai du jour

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Sexualité / Revue Hippocampe

03.07.2014 - 06:38 Ajouter à ma liste de lecture
Jeffrey Weeks : Sexualité (Presses universitaires de Lyon) / Revue Hippocampe N°10 Dossier « chambre et imaginaire »
 Bien avant les mouvements sociaux liés à la sexualité, le sexe s’est constitué, selon le mot célèbre de Foucault, « comme un enjeu de vérité ». Après avoir longtemps servi à distinguer deux groupes – masculin et féminin – et à établir les pratiques érotiques appropriées à cette division en genres, le sexe en est venu à désigner une réalité plus intime et ses connotations sont devenues plus personnelles, renvoyant au désir et aux émotions qui nous sont propres et nous définissent différents les uns des autres. On parle aujourd’hui de sa sexualité. Mais les processus sociaux engagés par la polarisation des genres continuent à conditionner nos comportements et nos pensées. Le sexe biologique nous apparaît toujours comme la vérité ultime de notre identité. Homme ou femme, ce que Jeffrey Weeks appelle un « impératif biologique » situé quelque part dans les organes génitaux gouverne nos mentalités. Et c’est à déconstruire cet « essentialisme » qu’il s’emploie dans ce livre devenu un classique outre-manche et dont le moindre paradoxe n’est pas qu’il soit enfin traduit à un moment où le conservatisme « naturaliste » de la différence sexuelle se rappelle à notre souvenir dans l’espace public autour des enjeux du mariage et de la procréation pour les couples non hétérosexuels.

Mères et intermittentes, la double peine des « matermittentes »

Le Monde.fr | Par 
Une banderole lors d'une manifestation des "matermittentes" en 2010.
Cela fait quatre ans que les « matermittentes » crient dans le désert. Sans doute seront-elles davantage entendues, cet été, alors que s'ouvre le Festival d'Avignon le 4 juillet, en plein conflit des intermittents du spectacle. En 2010, ces intermittentes en congé maternité dénonçaient déjà les discriminations dont elles font l'objet, pendant cette période (Le Monde du 27 juillet 2010). En quatre ans, seules quelques mesures ont été prises pour prévenir les problèmes kafkaïens qu'elles rencontrent, comme cette circulaire du 16 avril 2013 qui rappelle les règles applicables à l'attention des Caisses primaires d'assurance-maladie (CPAM).

Les pédiatres réclament un plan de santé pour l’enfant

02/07/2014

Le conseil national professionnel de pédiatrie (CNPP) estime que la possibilité de choisir un médecin traitant dès la naissance, mesure proposée dans l’avant-projet de loi santé de Marisol Touraine, constitue une réponse « qui n’est ni suffisante ni adaptée aux enjeux autour de la santé de l’enfant ».

mercredi 2 juillet 2014

L’application qui libère les malades psychiatriques de leurs « chaînes »

Lifegraph permet aux docteurs de garder un œil sur les patients hors de l’hôpital

 2 juillet 2014
Une start-up israélienne cherche à faire pour l’esprit ce que des appareils d’assistance cardiaque font pour le corps : permettre un suivi n’importe où, en libérant les malades psychiatriques, et la société, du fardeau onéreux des institutions de soin à temps complet.
« C’est une plateforme permettant aux psychiatres de suivre leurs patients, de vérifier comment ils communiquent, comment ils dorment, quelles sont leurs activités », a déclaré Sela auTimes of Israel. « Tous ces comportements peuvent donner une indication de leur condition mentale, de leur progrès avec le traitement ou si un changement dans le traitement est nécessaire ». La recherche sur l’application a été présentée en mars lors de la conférence annuelle de la Société d’Israël pour la psychiatrie biologique.

Saint-André-lez-Lille: le vidéaste Antoine Dheygere recherche des témoignages sur l’EPSM