jeudi 13 novembre 2014

Paimbœuf Le licenciement de l'infirmier "misogyne" n'était pas illégal

13/11/2014


La cour administrative d’appel de Nantes a débouté un ancien infirmier de nuit du site de Paimbœuf, qui réclamait 75.000€ à l’hôpital intercommunal du Pays de Retz après son licenciement pour motif disciplinaire en août 2010.
Cet homme, qui était alors à quatorze mois de la retraite, avait été sanctionné en raison de son “harcèlement moral” sur des aides-soignantes, dont deux avaient dû être mises en arrêt-maladie. Il lui était également reproché de bloquer les portes des patients susceptibles de déambuler dans les couloirs, et d’avoir tenu des “propos déplacés et humiliants à l’égard des patients âgés”, selon le rapporteur public.

“Des propos blessants”

L’ancien infirmier -qui était à ce poste depuis 1982 et qui avait reçu par le passé la médaille du travail pour ses trente-six années de carrière- ne contestait pas les faits, mais estime que sa sanction était “disproportionnée”. La cour administrative d’appel ne l’a pas suivi :
Il ressort des pièces du dossier (…) que le comportement du requérant se caractérisait par des propos volontairement blessants et misogynes, une attitude agressive et le dénigrement constant du travail des agents de nuit, plus particulièrement de celui des aides-soignantes chargées de la toilette et des soins des personnes âgées.

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