jeudi 20 novembre 2014

Cancer : les soins de support ne sont pas suffisamment pris en compte

Le Monde.fr | Par 
Un coiffeur prépare une perruque faite de cheveux naturels pour une adolescente qui a perdu les siens après une chimiothérapie.
Douleur, anxiété, mauvais sommeil, nausées, troubles de la sexualité… les effets indésirables liés au cancer ou à ses traitements sont parfois nombreux. Ils peuvent être atténués, voire évités, grâce aux soins oncologiques de support. C’est en tout cas le message de l’Association francophone pour les soins oncologiques de support (Afsos).
Les soins de support sont ceux qui prennent en charge les conséquences de la maladie et des traitements pour le malade. Le spectre est large : soutien psychologique, soins diététiques, sophrologie, acupuncture, soins esthétiques… Pourtant, 34 % des patients seulement ont déjà entendu ce terme, selon le deuxième baromètre « Soins oncologiques » qui sera présenté lors du congrès des Transatlantiques en oncologie, les 20 et 21 novembre (réalisé entre fin 2013 et début 2014 auprès de 1 500 malades et 700 médecins).
Soins essentiellement proposés au stade palliatif

La qualité de vie pendant et après le traitement est une préoccupation croissante, note également le baromètre cancer 2014 de l’Institut Curie (Paris). Environ 3 millions de personnes ont ou ont eu un cancer au cours de leur vie. Principale cause de mortalité en France avec 148 000 décès estimés en 2012 et 355 000 nouveaux cas par an, le cancer demeure la pathologie dans laquelle les inégalités de santé sont les plus criantes. Des différences qui touchent aussi les soins de support.

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