mardi 22 juillet 2014

Prémontré : un médecin tire la sonnette d’alarme en psychiatrie

Par M.FO. LE 

« Surchargé », le centre hospitalier accueillerait des malades dont l’internement n’est pas ou plus justifié. Mais faute de mieux, ils y restent.

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C’est l’histoire d’un malade. Un malade qui attend depuis 2009 de quitter l’établissement public de santé mentale (EPSM) de Prémontré. Sauf que, pour ce faire, il doit trouver une place dans un « lieu de vie » adapté. « Entre 2009 et le 17 avril 2013, huit refus d’établissements français ont été opposés à [sa] candidature », indique Yves Kaufmant, chef du Service de déchronicisation et réadaptation psychosociale. Aujourd’hui, aucune solution n’a encore abouti.
Ce cas n’est pas unique, loin de là. Mais « c’est le plus criant », soulève le praticien. Depuis quelques années déjà, les services psychiatriques tirent la sonnette d’alarme sur le manque de places dans les foyers ou « lieux de vie ». Des établissements adaptés aux personnes qui ne peuvent vivre seules. « Actuellement, on a un certain nombre de patients pour lesquels le séjour n’est pas ou plus requis, signale le chef du service, […] un certain nombre de patients où le séjour est parfois nuisible. » Or, le but du service et de « remettre un certain nombre de patients au travail et de sortir des patients de l’hôpital. »

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