mardi 22 juillet 2014

En Iran, les dégâts du «chiché» après la douceur de l'opium

LETTRES DE TÉHÉRAN 

UN BLOG

  • de Nasim Azadi.
  • 22/07/2014

  • Hossein 60 ans, les longs cheveux lisses et blancs, prépare sa «panoplie», le même rituel dure depuis 40 ans. Il remplit son petit brasero de charbon, du charbon de bois de citronnier car «les braises restent rouges beaucoup plus longtemps». De son petit sac ressemblant à une trousse d’écolier, il sort sa pipe à opium, une épingle, une pince pour manipuler les braises et l’opium. Le thé, préparé dans un samovar, est prêt. «Après avoir fumé, il faut toujours boire du thé très sucré et manger de la pâtisserie, sinon tu risques une baisse de tension et l’évanouissement, en plus ça augmente l’effet».
    La pipe à opium est composée d’une longue tige en bois qui se visse sur une petite boule en céramique avec un tout petit trou. Une fois la pipe bien chaude et les braises bien rouges, Hossein pose un bout d’opium juste au-dessus du trou, met la pipe dans la bouche et récupère avec la pince, une braise bien chaude, l’approche de la pipe et souffle. L’air sortant par le petit trou chauffe la braise qui fait fondre l’opium. Puis, il aspire la fumée jusqu’à ce que ce que tout l’opium disparaisse.

    000_NIC2003123159345A Bam, peu après le tremblement de terre du 31 décembre 2003, trois hommes réfugiés sous une tente, fument de l'opium.  Photo : Martin Bureau. AFP Photo.

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