lundi 19 mai 2014

« Mademoiselle, vous semblez souffrir d’un trouble de l’anxiété généralisée »

Léa Scherer, étudiante

Qu’il s’agisse du boulot ou de son petit ami, Léa en est sûre, c’est forcément le pire qui va se produire. La jeune femme, cernée par les pensées négatives, est atteinte d’un TAG selon son psychiatre.


Nuages noirs sur la Baltique, nord-est de l’Allemagne, mai 2014 (Bernd Wuestneck/AP/SIPA)
A première vue, l’acronyme fait sourire, puis laisse perplexe. Personnellement, lorsque l’on me parlait de TAG, je pensais street art et graff’.
Imaginez ma réaction lorsque mon psychiatre a posé son diagnostic, après plusieurs mois de psychothérapie.
« Mademoiselle, vous semblez souffrir de ce que l’on appelle, en psychiatrie, le TAG, le trouble de l’anxiété généralisée. »
J’étais circonspecte. Voire même un peu moqueuse. Après tout, qui n’a pas connu d’état anxieux au cours de son existence ?


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