dimanche 30 mars 2014

Recruter et former

20/02/2014



En complétant l'offre de la filière de psychiatrie à Calais, l'enjeu est avant tout sanitaire, mais il est aussi économique. Car le projet va correspondre à des créations d'emplois. Pour faire fonctionner les Oyats, il faudra entre 50 et 60 personnes « hautement qualifiées ».

« On pense souvent aux psychiatres dans les établissements de soins, et c'est logique, commente Thierry Zvara, le directeur de la clinique du Virval, une des deux composantes des Oyats. Mais il faut aussi penser aux infirmières par exemple, même si la clinique de post-cure sera moins médicalisée que les autres structures de prise en charge. Une infirmière qui exerce en psychiatrie a un profil très particuliers, des compétences indispensables que l'on ne va pas nécessairement retrouver dans mes autres activités paramédicales. » « En post-cure, complète le docteur Frédéric Lefebvre, il y aura beaucoup de formation des patients, d'éducation. je ne pense pas nécessairement à l'éducation thérapeutique, mais à l'éducation de base. 

Nous serons dans un contexte de réhabilitation psychosociale ou socioprofessionnelle, cela veut donc dire que nous allons accompagner ce patient vers des structures publiques, comme les services sociaux du Conseil général. La durée de séjour varie de six à huit mois, cela nous laisse le temps d'accompagner avec efficacité le patient, et cela lui permet aussi de se préparer à sa sortie de post-cure. »

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