Plus d'un an après sa condamnation à un an de prison avec sursis, la psychiatre Danièle Canarelli, jugée pour un meurtre commis par l'un de ses patients en 2004, en a fini avec la jsustice. La cour d'appel d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) a en effet constaté, lundi 31 mars, la prescription de l'action publique dans son dossier.
L'affaire commence en 2004, lorsque Joël Gaillard, un patient du docteur Canarelli atteint de schizophrénie, tue Germain Trabuc à coups de hachette. En janvier 2005, l'instruction ouverte se conclut par un non-lieu, l'auteur des faits étant déclaré irresponsable pénalement en raison de ses troubles psychiatriques.
Le fils de la victime, Michel Trabuc, engage alors une action devant la juridiction administrative contre l'Etat et contre l'hôpital — il obtiendra la condamnation de l'établissement pour défaut de surveillance — et dépose parallèlement une plainte avec constitution de partie civile contre toutes les personnes physiques ou morales qui ont pu faire preuve de négligence dans le suivi de Joël Gaillard.
En première instance, en décembre 2012, la praticienne de 59 ans avait été condamnée par le tribunal correctionnel de Marseille à un an de prison avec sursis pour homicide involontaire. Son procès, inédit, avait fortement ému une profession qui se défend d'être une « science exacte ». Deux jours plus tard, la médecin faisait appel.
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